Le vieil album.
Publié le 03 août 2025
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Je feuillète ce soir un album poussiéreux
Où le temps, dans le cuir, a tracé bien des rides
Comme celles qui étirent le pourtour de mes yeux
J’y pioche des souvenirs qui comblent quelques vides.
J’y vois ressuscités ces visages souriants
De ceux qui m’ont aimé et qui me manquent tant
Comme revit dans ses pages, cet étrange enfant
Que je fus d’évidence, il y a trop longtemps.
Des photos de famille, de maisons, de vacances
Tout ce qui jalonnât ma propre existence
Témoins certes muets, mais combien éloquents
Des moments de bonheur que rappellent ces temps.
Ces vues ont les pouvoirs de ces tapis volants
Qui vous font voyager dans les contes d’enfant
Elles ouvrent des failles vraiment intemporelles
Dans lesquelles l’esprit s’engouffre à tire-d’aile.
J’y revis tous mes âges, de l’homme et du garçon
Ces scènes ordinaires mais remplis d’émotion
Ces moments arrêtés au milieu des chansons
Ces repas et ces fêtes dans les vieilles maisons.
J’y aperçois surpris un visage ridé
Et comme il ressemble à celui renvoyé
Par ma glace ce matin quand je me suis lavé
C’est celui de mon père à cet âge que j’ai !
Tous les albums racontent de semblables histoires
Ils sont d’humbles gardiens de nos pauvres mémoires
Dont on tourne les pages comme des feuilles mortes
De ces temps oubliés ils nous ouvrent les portes.
Où le temps, dans le cuir, a tracé bien des rides
Comme celles qui étirent le pourtour de mes yeux
J’y pioche des souvenirs qui comblent quelques vides.
J’y vois ressuscités ces visages souriants
De ceux qui m’ont aimé et qui me manquent tant
Comme revit dans ses pages, cet étrange enfant
Que je fus d’évidence, il y a trop longtemps.
Des photos de famille, de maisons, de vacances
Tout ce qui jalonnât ma propre existence
Témoins certes muets, mais combien éloquents
Des moments de bonheur que rappellent ces temps.
Ces vues ont les pouvoirs de ces tapis volants
Qui vous font voyager dans les contes d’enfant
Elles ouvrent des failles vraiment intemporelles
Dans lesquelles l’esprit s’engouffre à tire-d’aile.
J’y revis tous mes âges, de l’homme et du garçon
Ces scènes ordinaires mais remplis d’émotion
Ces moments arrêtés au milieu des chansons
Ces repas et ces fêtes dans les vieilles maisons.
J’y aperçois surpris un visage ridé
Et comme il ressemble à celui renvoyé
Par ma glace ce matin quand je me suis lavé
C’est celui de mon père à cet âge que j’ai !
Tous les albums racontent de semblables histoires
Ils sont d’humbles gardiens de nos pauvres mémoires
Dont on tourne les pages comme des feuilles mortes
De ces temps oubliés ils nous ouvrent les portes.

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