Le temps est un vaurien....
Publié le 03 août 2025
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Le temps est un vaurien, dans ses griffes il me tient
M’enlevant chaque fois ce qu’en vain je retiens.
Je suis un galérien quand c’est face aux vents
Que je rame à tous crins, et à contre-courant.
Pourquoi l’homme est ainsi contre toute évidence
Et pourquoi se bat-il toute son existence
Dans l’espoir las déçu d’échapper aux souffrances
Il tente, illusion, de commander la danse.
Combien rares sont ceux qui vivent en harmonie
Côtoient toutes les choses et sans acrimonie.
Acceptent au fond de n’être pas plus ni mieux que d’autres
Acceptent que de naître n’autorise rien d’autre.
Le seul maître ici bas, le tic-tac de l’horloge
Chacun à même loi ainsi toujours se loge.
Et malgré ce constat seul l’homme lui s’arroge
Ce droit d’être au dessus sans s’en faire reproche.
Peut être manque-t-il à notre humanité
Cette touche subtile qui est l’humilité
Et sa vraie condition venir à l’accepter
Qu’elle aussi est mortelle devant l’éternité.
M’enlevant chaque fois ce qu’en vain je retiens.
Je suis un galérien quand c’est face aux vents
Que je rame à tous crins, et à contre-courant.
Pourquoi l’homme est ainsi contre toute évidence
Et pourquoi se bat-il toute son existence
Dans l’espoir las déçu d’échapper aux souffrances
Il tente, illusion, de commander la danse.
Combien rares sont ceux qui vivent en harmonie
Côtoient toutes les choses et sans acrimonie.
Acceptent au fond de n’être pas plus ni mieux que d’autres
Acceptent que de naître n’autorise rien d’autre.
Le seul maître ici bas, le tic-tac de l’horloge
Chacun à même loi ainsi toujours se loge.
Et malgré ce constat seul l’homme lui s’arroge
Ce droit d’être au dessus sans s’en faire reproche.
Peut être manque-t-il à notre humanité
Cette touche subtile qui est l’humilité
Et sa vraie condition venir à l’accepter
Qu’elle aussi est mortelle devant l’éternité.

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