Le temps en fait un tri.
Publié le 03 août 2025
moins d'une minute de lecture
5 lecture
(0)
Certains ne voient la langue que comme un monument
Qui mérite des soins et beaucoup de respect,
Patrimoine figé issu de ce bon temps
Ou le verbe et le mot avaient si bel aspect.
Il ne faut y toucher qu’avec des gants de soie
Ses règles observer pour ne la point corrompre
Avec ses beaux principes surtout ne jamais rompre
Et en gommer les fautes si on les aperçoit.
Mais la langue est vivante et puise à bien des sources
Il est vain je le crains de n’accepter sa course.
Tout est question de style, de culture et d’usages
La langue nourrit le peuple tout autant que le sage.
La poésie épouse toutes ces variations
Elle va chercher ses mots aussi bien chez Hugo
Que dans les rues des villes où pullule l’argot
Brassens l’a démontré dans bien de ses chansons.
Nous sommes des maillons dans cette longue histoire
Les messagers des mots, de leurs heures de gloire
Le temps lui fait le tri de ceux qui resteront
Comme ceux qu’on inscrit, parfois, sur les frontons.
Qui mérite des soins et beaucoup de respect,
Patrimoine figé issu de ce bon temps
Ou le verbe et le mot avaient si bel aspect.
Il ne faut y toucher qu’avec des gants de soie
Ses règles observer pour ne la point corrompre
Avec ses beaux principes surtout ne jamais rompre
Et en gommer les fautes si on les aperçoit.
Mais la langue est vivante et puise à bien des sources
Il est vain je le crains de n’accepter sa course.
Tout est question de style, de culture et d’usages
La langue nourrit le peuple tout autant que le sage.
La poésie épouse toutes ces variations
Elle va chercher ses mots aussi bien chez Hugo
Que dans les rues des villes où pullule l’argot
Brassens l’a démontré dans bien de ses chansons.
Nous sommes des maillons dans cette longue histoire
Les messagers des mots, de leurs heures de gloire
Le temps lui fait le tri de ceux qui resteront
Comme ceux qu’on inscrit, parfois, sur les frontons.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.