Le temps dun soupir.
Publié le 03 août 2025
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Fragile et éphémère, magique et volatile
La beauté que le temps, à gommer, est agile
Il voudrait le saisir cet instant, le voler
Pour pouvoir à son tour à tous le dévoiler.
L’artiste est ainsi obsédé par la trace
Qu’il pourra nous laisser de ces moments fugaces
Il veut narguer le temps et lui dire arrête !
Mon œuvre mieux que toi a fait du beau sa quête.
Dans la vie, le réel, à tout instant, tout change
Le constant est mensonge, le permanent, étrange
Seule l’œuvre figée par la main du voleur
Permet de contempler à loisir ces lueurs.
Ces lueurs magnifiques qui surgissent au détour,
Un coucher de soleil juste au déclin du jour,
L’écume sur la vague, la voile que l’on cargue
La parade enflammée des flamands de Camargue,
Le geste arrêté du gymnaste olympique
Le chant de ces oiseaux dont il fera musique
Le baiser des amants pour une éternité
Le combat si sanglant, sans le choc des épées.
Le projet est-il vain que de l’emprisonner
Elle qui justement ne sait s’abandonner ?
Car la beauté doit vivre, c’est à dire mourir
Pour toujours mieux renaître, fut-ce dans un soupir.
La beauté que le temps, à gommer, est agile
Il voudrait le saisir cet instant, le voler
Pour pouvoir à son tour à tous le dévoiler.
L’artiste est ainsi obsédé par la trace
Qu’il pourra nous laisser de ces moments fugaces
Il veut narguer le temps et lui dire arrête !
Mon œuvre mieux que toi a fait du beau sa quête.
Dans la vie, le réel, à tout instant, tout change
Le constant est mensonge, le permanent, étrange
Seule l’œuvre figée par la main du voleur
Permet de contempler à loisir ces lueurs.
Ces lueurs magnifiques qui surgissent au détour,
Un coucher de soleil juste au déclin du jour,
L’écume sur la vague, la voile que l’on cargue
La parade enflammée des flamands de Camargue,
Le geste arrêté du gymnaste olympique
Le chant de ces oiseaux dont il fera musique
Le baiser des amants pour une éternité
Le combat si sanglant, sans le choc des épées.
Le projet est-il vain que de l’emprisonner
Elle qui justement ne sait s’abandonner ?
Car la beauté doit vivre, c’est à dire mourir
Pour toujours mieux renaître, fut-ce dans un soupir.

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