Le son des trompettes.

On a si longtemps cru à ce son des trompettes
Avant de constater que c’était des sornettes
Qu’on ne croit plus en rien, qu’on ne croit qu’aux complots
Qu’on ne voit que des pièges dans chacun des propos.

La parole officielle n’a guère de crédit 
Quand l’ombre politique jette son discrédit 
Le soupçon gagne même celle du savant
Que l’on croit corrompu lui aussi par l’argent.

Qui croire ? En quels repères ? C’est la bonne question 
En qui avoir confiance, qui peut avoir raison ?
La réponse peut être est dans l’éducation 
Qui donne des outils pour cette orientation.

De tours de passe-passe, en concerts d’illusions
Les puissants nous imposent leurs propres convictions
Ils agitent leurs cartes pour détourner nos yeux
De ce qui est aux leurs le véritable enjeu.

Conserver le pouvoir à coup de grands discours
Distraire les esprits sur des épouvantails 
Pendant qu’eux se consacrent à livrer la bataille
Pour se mettre à l’abri du danger des recours.

Des recours que les peuples sont bien en droit de faire 
Contre les tromperies du monde des affaires.
Nous avons beau douter de tout ce qu’on nous dit
Nous restons les jouets de ces puissants maudits.