Le soleil et la vie
Publié le 03 août 2025
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Curieuses relations qui parfois s’établissent
Entre deux phénomènes de façon fort propice,
Alors que la logique voudrait s’y opposer
Alors qu’a priori elle ne le proposait.
N’en est-il pas ainsi du soleil, de la vie ?
Le premier d’abord brûle avant de réchauffer
Quand l’autre ne saurait sous son feu prospérer.
Que de planètes mortes dans le ciel à l’envi !
À quel point le hasard a-t-il bien fait les choses
En plaçant notre terre à distance idéale
Pour qu’y naissent des vies belles comme les roses
Tout autre solution eut été bien fatale.
À quel point est miracle la protection aussi
Bouclier magnétique contre les vents solaires
Et la couche d’ozone qui s’interpose ainsi
Pour stopper des rayons eux par trop mortifères ?
Et puis toute cette eau jusqu’au fond du noyau
La soupe primitive d’où naîtront tant de fruits
Plantes, poissons, microbes et bientôt des oiseaux
Voilà une planète où va grouiller la vie.
Le soleil oh miracle lui qui luit comme braise
Va permettre surtout cette photosynthèse
Qui va donner ce vert qui colore les plantes
Et voilà la nature qui grandit et qui chante.
Et la vie va danser au gré de l’astre blond
Au fil des jours, des nuits et des quatre saisons.
En craignant ses colères, en louant sa lumière
Déserts comme banquises lui adressent prières.
Et le dieu impassible qui règne tout là-haut
Paraît bien insensible à tous ces trémolos
Il passe tout son temps à se bien consumer
Indifférent à tout, de toute éternité.
Entre deux phénomènes de façon fort propice,
Alors que la logique voudrait s’y opposer
Alors qu’a priori elle ne le proposait.
N’en est-il pas ainsi du soleil, de la vie ?
Le premier d’abord brûle avant de réchauffer
Quand l’autre ne saurait sous son feu prospérer.
Que de planètes mortes dans le ciel à l’envi !
À quel point le hasard a-t-il bien fait les choses
En plaçant notre terre à distance idéale
Pour qu’y naissent des vies belles comme les roses
Tout autre solution eut été bien fatale.
À quel point est miracle la protection aussi
Bouclier magnétique contre les vents solaires
Et la couche d’ozone qui s’interpose ainsi
Pour stopper des rayons eux par trop mortifères ?
Et puis toute cette eau jusqu’au fond du noyau
La soupe primitive d’où naîtront tant de fruits
Plantes, poissons, microbes et bientôt des oiseaux
Voilà une planète où va grouiller la vie.
Le soleil oh miracle lui qui luit comme braise
Va permettre surtout cette photosynthèse
Qui va donner ce vert qui colore les plantes
Et voilà la nature qui grandit et qui chante.
Et la vie va danser au gré de l’astre blond
Au fil des jours, des nuits et des quatre saisons.
En craignant ses colères, en louant sa lumière
Déserts comme banquises lui adressent prières.
Et le dieu impassible qui règne tout là-haut
Paraît bien insensible à tous ces trémolos
Il passe tout son temps à se bien consumer
Indifférent à tout, de toute éternité.

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