Le singe et larbre.

C’était un jeune singe dont je tairai le nom
Qui trouvait maladroits lui tous les vieux barbons
Un jour il se lança dans la compétition
Il briguait une place réservée aux champions

A ceux qui avaient dû pour cela conquérir 
Bien d’autres positions pour être aguerris
A ceux dont le parcours révélait l’ambition
Qui devenaient crédibles pour avoir le pompon.

Tout le monde il surpris par ses manières habiles
Et par des positions présentées si faciles
Car tout et son contraire il déclarait possible
Voulant en même temps atteindre plusieurs cibles.

On dit qu’il fut surpris quand il fut tout en haut
Et que la grosse tête il a pris tout de go
Comme un pharaon devant sa pyramide
Il voulut aussitôt apparaître splendide.

Il avait dit à tous dans ses fougueuses harangues
Qu’il prendrait leurs avis, écouterait les langues
Mais vite il s’enferma avec sa jeune bande
Menant tambour battant les choses en sarabande.

Les vieux croyaient en lui, à ce petit nouveau
Qui les avait séduit par tout ce renouveau
Mais les vieilles recettes et les impôts nouveaux
Bientôt s’abattirent et d’abord sur leur dos.

Puisque l’on vit vite pour qui étaient les cadeaux
Ce singe venait d’un arbre où on vit tout en haut
Il n’avait l’habitude de ces singes d’en bas
Qui bientôt contre lui sonnèrent le branle-bas.

Le jeune fut bien vite en effet dépassé 
Tant étaient bousculées les leçons du passé 
Quid des vieux équilibres et des vieilles alliances
Comment se disait-il rétablir la confiance ?

Il avait tant promis et devant l’impatience 
De ceux qui s’attendaient à ce que les choses changent
Au bout de quelques mois, que les choses s’arrangent
Il suscitait hélas déjà des méfiances.

Pourtant preuve était faite que de leur impuissance
De celle des vieux singes jadis dans la balance
Lors il se demandait que faut-il que je fasse
Pour expliquer à tous, que tout ça les dépasse ?

Qu’il leur faudra serrer un peu plus la ceinture
Pour que puisse aller jusqu’au bout l’aventure
Que mûrissent les fruits des dures décisions
Que j’ai prises pourtant après mûres réflexions.

C’était un jeune singe dont je tairai le nom
Je ne sais de l’histoire qu’elle est la conclusion 
Peut être verrez vous dans tout ça confusion
Je tais pour le moment quelle est mon opinion.