Le réveil.
Publié le 03 août 2025
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J’ai pris un jour la route sans savoir où elle mène
Qui la choisit vraiment quand il vient à la vie ?
Nous n’avons pour cela comme prolégomènes
Que l’enfance, pour peu, qu’on ne nous l’ait ravie.
Avec pour seuls bagages les solides repères
Les vertus, les valeurs, d’une mère et d’un père.
J’empruntais ce chemin où alors j’ai grandi
Découvert que ce monde est plus dur qu’on n’en dit.
J’ai suivi pas à pas chacune des étapes
Sans avoir du héros le panache ou la cape.
J’ai appris un métier, fondé une famille
Avant d’avoir compris tout le temps qu’on gaspille.
À répéter des gestes sans poser de question
Sur ce vers quoi l’on va, quelle destination.
Comme si toute vie n’était que distraction
Pour empêcher d’avoir une claire vision.
Serions-nous tels des rats que des joueurs de flûte
Comme à Hamelin ne voudraient voir en lutte ?
Trop occupés à vivre, survivre ou danser
Pour s’inquiéter que s’ouvre devant un grand fossé.
Un jour et par hasard j’ai su lever les yeux
Et vu combien le monde jadis fut merveilleux.
Compris que trop nombreux à l’aveugle on marche
En piétinant si fort la Terre qu’on la gâche.
Lors des mots sont venus pour habiter mes cris
Ils ne cessent depuis d’animer mes écrits
De dire ma stupeur devant ce grand naufrage
D’appeler au réveil les humains de tout âge.
Qui la choisit vraiment quand il vient à la vie ?
Nous n’avons pour cela comme prolégomènes
Que l’enfance, pour peu, qu’on ne nous l’ait ravie.
Avec pour seuls bagages les solides repères
Les vertus, les valeurs, d’une mère et d’un père.
J’empruntais ce chemin où alors j’ai grandi
Découvert que ce monde est plus dur qu’on n’en dit.
J’ai suivi pas à pas chacune des étapes
Sans avoir du héros le panache ou la cape.
J’ai appris un métier, fondé une famille
Avant d’avoir compris tout le temps qu’on gaspille.
À répéter des gestes sans poser de question
Sur ce vers quoi l’on va, quelle destination.
Comme si toute vie n’était que distraction
Pour empêcher d’avoir une claire vision.
Serions-nous tels des rats que des joueurs de flûte
Comme à Hamelin ne voudraient voir en lutte ?
Trop occupés à vivre, survivre ou danser
Pour s’inquiéter que s’ouvre devant un grand fossé.
Un jour et par hasard j’ai su lever les yeux
Et vu combien le monde jadis fut merveilleux.
Compris que trop nombreux à l’aveugle on marche
En piétinant si fort la Terre qu’on la gâche.
Lors des mots sont venus pour habiter mes cris
Ils ne cessent depuis d’animer mes écrits
De dire ma stupeur devant ce grand naufrage
D’appeler au réveil les humains de tout âge.

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