Le petit bois.
Publié le 03 août 2025
moins d'une minute de lecture
7 lecture
(0)
Le pont n’était plus sûr malgré ses vieilles pierres
On apercevait l’eau par les trous de lumière.
Il en avait tant vu par charretées entières
De ces convois jadis qui passaient la rivière.
Le chemin d’autrefois ne convenait plus guère
La mode était plutôt aux voies autoroutières.
Il n’était fréquenté que par des garnements
Ou par des amoureux échangeant leurs serments.
Le cours d’eau s’écoulait à présent bien tranquille
Y venait s’abreuver biches et faons graciles.
Quand le martin pêcheur y faisait ses plongeons
Seuls étaient spectateurs des vols de papillons.
Les arbres y poussaient de façon anarchique
Nul bûcheron ici ne donnait la réplique.
Un enchevêtrement de la végétation
Que perçait chichement de timides rayons.
Je m’accoudais parfois contre son parapet
J’allais d’un pas prudent à un endroit guetter
De paresseuses truites qui tout en bas nageaient
Que personne jamais ne venait déranger.
C’était un petit bois qui semblait s’ennuyer
Le vieux pont y dormait de son sommeil de ruine
Mais quel endroit charmant où par les jours de bruine
Je m’en venais rêver pour mieux m’y oublier.
On apercevait l’eau par les trous de lumière.
Il en avait tant vu par charretées entières
De ces convois jadis qui passaient la rivière.
Le chemin d’autrefois ne convenait plus guère
La mode était plutôt aux voies autoroutières.
Il n’était fréquenté que par des garnements
Ou par des amoureux échangeant leurs serments.
Le cours d’eau s’écoulait à présent bien tranquille
Y venait s’abreuver biches et faons graciles.
Quand le martin pêcheur y faisait ses plongeons
Seuls étaient spectateurs des vols de papillons.
Les arbres y poussaient de façon anarchique
Nul bûcheron ici ne donnait la réplique.
Un enchevêtrement de la végétation
Que perçait chichement de timides rayons.
Je m’accoudais parfois contre son parapet
J’allais d’un pas prudent à un endroit guetter
De paresseuses truites qui tout en bas nageaient
Que personne jamais ne venait déranger.
C’était un petit bois qui semblait s’ennuyer
Le vieux pont y dormait de son sommeil de ruine
Mais quel endroit charmant où par les jours de bruine
Je m’en venais rêver pour mieux m’y oublier.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.