Le monde est sourd.

Je ne demande rien car le monde est sourd
Qu’y pèserait ma voix au milieu des tambours ?
Je n’espère plus rien, je n’attends plus grand chose
La paix n’est plus qu’un rêve dans mes pensées moroses.

j’ai des larmes aux yeux qui viennent mouiller mes joues
A voir à quoi les hommes sur cette terre jouent
J’ai des larmes qui montent à voir tant de merveilles
Détruites à jamais sous un même soleil.

Il est comme un enfant qui n’aurait de limites
L’homme fait tout ce que à quoi l’ego l’invite.
Quand le discours des fous étouffe la raison
Il y a grand péril au sein de la maison.

Je ne m’attends à rien puisqu’on va vers le pire
Je n’ai de guerre lasse plus le cœur à rire
Je ne vais plus crier puisque le monde est sourd
Que peut peser ma voix au milieu des tambours ?