Le gros lot.

Je ne me sens heureux que quand tu es heureuse
Et je me sens si mal lorsque tu es furieuse 
Je vis au diapason de tes sautes d’humeur
Puisque de ton bien être, je tire mon bonheur.

À peine es-tu triste que je me sens coupable 
Dès lors que tu es gaie, la vie m’est plus aimable
Mon cœur bat chaque jour au gré de tes rebonds
Dans tes mains qui en jouent, comme un petit  ballon.

Dans les montagnes russes de ce parc d’émotions 
Je voyage animé d’une étrange passion,
Pour une femme qui entre le chaud et froid
Serait comme une reine dont je ne suis le roi.

Lorsqu’elle me sourit, je ronronne à gogo
Quand parfois elle crie, lors je fais gros dos
De charybde en Scylla je peux tomber de haut
Mais si elle dit je t’aime, je touche le gros lot.