Le grand retournement.
J’ai été élevé dans cette admiration
Que l’on doit aux humains qui s’en sont montrés dignes
Que ce soit par leurs œuvres ou leurs bonnes actions
À notre humanité ils adressent ces signes.
Las au fil des années de mon âge adulte
J’ai vu combien très peu méritent en fait ce culte
Pour la plupart les hommes s’en montrent indignes
Si peu ont des talents qui les rendent insignes.
Les peuples effrayés ne croient plus qu’à la force
Signe avant coureur des pires catastrophes
Chaque fois dans l’histoire ils se sont fait la guerre
Après avoir montré leurs forces militaires.
Quand les forts ont soumis les plus vulnérables
C’est ensuite entre eux, ça semble inexorable,
Qu’ils s’affrontent toujours pour la première place
Cette affreuse logique, combien elle me glace !
Il n’est lors plus question des meilleurs, des cadors
Ni de ceux qui dans l’ombre œuvrent tant à la paix
On n’entend que les cris de tous ces matamores
Qui tels de grands guignols brandissent leurs épées.
Les temps sont revenus ou seul l’obscurantisme
Règne de plus en plus plus sur des foules abêties.
Tout semble conjugué pour que tout humanisme
Soit à nouveau banni quand il n’est pas honni.
Point besoin de talent pour lire dans les cartes
Deviner l’avenir dans des boules en cristal
Car c’est bien évident comme deux et deux quatre
Que ce basculement nous deviendra fatal.
J’ai été élevé dans cette admiration
Que l’on doit aux humains qui s’en sont montrés dignes
Que ce soit par leurs œuvres ou leurs bonnes actions
À notre humanité ils adressent ces signes.
Las au fil des années de mon âge adulte
J’ai vu combien très peu méritent en fait ce culte
Pour la plupart les hommes s’en montrent indignes
Si peu ont des talents qui les rendent insignes.
Les peuples effrayés ne croient plus qu’à la force
Signe avant coureur des pires catastrophes
Chaque fois dans l’histoire ils se sont fait la guerre
Après avoir montré leurs forces militaires.
Quand les forts ont soumis les plus vulnérables
C’est ensuite entre eux, ça semble inexorable,
Qu’ils s’affrontent toujours pour la première place
Cette affreuse logique, combien elle me glace !
Il n’est lors plus question des meilleurs, des cadors
Ni de ceux qui dans l’ombre œuvrent tant à la paix
On n’entend que les cris de tous ces matamores
Qui tels de grands guignols brandissent leurs épées.
Les temps sont revenus ou seul l’obscurantisme
Règne de plus en plus plus sur des foules abêties.
Tout semble conjugué pour que tout humanisme
Soit à nouveau banni quand il n’est pas honni.
Point besoin de talent pour lire dans les cartes
Deviner l’avenir dans des boules en cristal
Car c’est bien évident comme deux et deux quatre
Que ce basculement nous deviendra fatal.
Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.