Le fleuve est gonflé des eaux de la débâcle

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 6 lecture
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Les glaçons qu'il charrie, balaient tous les obstacles
Ils glissent hérissés comme un mouvant sérac 
Le fracas de leurs chocs sur les berges qui claquent.

L'orage dans les cieux pousse ses noirs nuages
Gonflés de gros grêlons qui hachent sur leur passage
Dans bruit de la foudre et des éclairs la rage
Sa colère étouffe sous ses eaux les parages.

Une armée qui avance avec ses bataillons
Progresse inexorable, en laissant un sillon
De villes ravagées, de sangs à gros bouillons
La victoire n'accepte aucune autre question.

Sens-tu ces forces brutes, autant qu'irrésistibles
Depuis la nuit des temps elles imposent leurs lois
La puissance en est la raison et la cible
Elles sont, elles existent, et c'est assez pour moi.

Je sens naitre en moi une envie farouche
D'être au milieu d'un peuple emporté  par sa fougue
Comprenant que l'amour aussi est une force
Aussi grande que celles qui déchirent l'écorce.

J'aimerai tant revoir Gandhi ou Mandela
Se lever avec nous pour nous donner la foi
Eclairer tous les hommes d'un amour sans la peur
Leur montrer que des armes la meilleure c'est le coeur.

J'aimerai voir l'armée de ces hommes inspirés 
Balayer avec eux les mauvaises pensées 
Et laisser derrière elle comme un sillon de joie
Où poussera l'humanité, nouvelle dans sa loi.
Pierre Jean Boutet - Logo
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