Le feu et la glace
Publié le 03 août 2025
moins d'une minute de lecture
6 lecture
(0)
C'est comme un soleil noir sur une lande vide
C'est comme un désespoir ou un malheur avide
Ça pleure des coulées d'une noirceur livide
Ça grince sans arrêt sous un ciel impavide.
C'est un cercueil de plomb qui enferme nos rêves
Une coulée de lave qui rend la vie trop brève
Un ciel chargé de suie qu'un crépuscule élève
Un grand mur d'ébonite privé de toute sève.
C'est dans le lit du fleuve, des flots de lait, de miel
C'est sur ta joue vermeil les couleurs arc en ciel
Et tous les mots si doux de l'ange Gabriel
Un souffle dans ton cou presque immatériel.
C'est le feu et la glace, c'est le blanc et le noir
Des choses que l'on casse, ou des lueurs d'espoir
C'est tout et son contraire, la vie, la mort, le temps
C'est comme paix et guerre, depuis la fin des temps.
C'est comme un désespoir ou un malheur avide
Ça pleure des coulées d'une noirceur livide
Ça grince sans arrêt sous un ciel impavide.
C'est un cercueil de plomb qui enferme nos rêves
Une coulée de lave qui rend la vie trop brève
Un ciel chargé de suie qu'un crépuscule élève
Un grand mur d'ébonite privé de toute sève.
C'est dans le lit du fleuve, des flots de lait, de miel
C'est sur ta joue vermeil les couleurs arc en ciel
Et tous les mots si doux de l'ange Gabriel
Un souffle dans ton cou presque immatériel.
C'est le feu et la glace, c'est le blanc et le noir
Des choses que l'on casse, ou des lueurs d'espoir
C'est tout et son contraire, la vie, la mort, le temps
C'est comme paix et guerre, depuis la fin des temps.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.