Le corps, comme le reste.
Publié le 03 août 2025
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Le corps est une œuvre lorsque ses mouvements
Tout en arabesques, sauts et emportements
Tracent dans l’air des figures audacieuses
Sans effort apparent et de façon gracieuse.
Les courbes, les saillies, les pleins, les déliés
Toutes ces variations des bras comme des pieds
Sont tout comme des notes posées sur la portée
Leur musique est muette mais de toute beauté.
Quelle que soit la danse, dès que le corps l’épouse
La musique elle même peut en être jalouse
Quand tout ce qu’on y voit, suscite l’émotion
Quand l’air lui qui s’y joue, n’est que gai compagnon.
Même les arts martiaux sont tout comme une danse
Les gestes sont codés, mais quand le corps s’élance
S’il recherche aussi quelle est la cadence
C’est pour réduire l’autre d’abord à l’impuissance.
Car l’homme est ainsi qu’il fait de toute chose
Un objet de beauté ou tout ce qui s’y oppose
Le pire et le meilleur, ce qu’héberge son cœur
Voilà pourquoi toujours il fera son malheur.
Tout en arabesques, sauts et emportements
Tracent dans l’air des figures audacieuses
Sans effort apparent et de façon gracieuse.
Les courbes, les saillies, les pleins, les déliés
Toutes ces variations des bras comme des pieds
Sont tout comme des notes posées sur la portée
Leur musique est muette mais de toute beauté.
Quelle que soit la danse, dès que le corps l’épouse
La musique elle même peut en être jalouse
Quand tout ce qu’on y voit, suscite l’émotion
Quand l’air lui qui s’y joue, n’est que gai compagnon.
Même les arts martiaux sont tout comme une danse
Les gestes sont codés, mais quand le corps s’élance
S’il recherche aussi quelle est la cadence
C’est pour réduire l’autre d’abord à l’impuissance.
Car l’homme est ainsi qu’il fait de toute chose
Un objet de beauté ou tout ce qui s’y oppose
Le pire et le meilleur, ce qu’héberge son cœur
Voilà pourquoi toujours il fera son malheur.

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