Le château de mes peurs.
Publié le 03 août 2025
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Le château de mes peurs est un fier édifice
Construit de mes terreurs, fruit de mes précipices
Facile d’y entrer ses portes grandes ouvertes
Bien ardu d’en sortir, la dure découverte !
Au sein de ses murailles je me sens écrasé
En dépit des batailles que je dois y mener
Contre tous les démons qui le peuplent et le hantent
Avides de m’entraîner avec eux sur la pente.
Alors j’ouvre les yeux, plus, je les écarquille
Essayant d’échapper à l'affreuse coquille
Et parfois j’aperçois au loin comme une île
C’est celle de mes rêves où bientôt me faufile.
Le château de mes peurs n’est qu’un vil cauchemar
Qu’alimentent les erreurs des modernes barbares
Cauchemar éveillé, tous les jours je maudis
Ce que les hommes font de notre paradis.
De l’île du bonheur je n’en vois que les côtes
Où seul l’espoir me pousse afin que j’y accoste
Mais des vents trop contraires se plaisent à m’éloigner
De l’île de mes rêves pour tous nous y soigner.
Nous guérir de nos peurs, de toutes illusions
De la drogue mortelle qu’est hélas le pognon
De cette avidité qui si fort nous aveugle
Et nous rend si dociles comme vaches qui meuglent.
Le château de mes peurs s’agrandit tous les jours
De mon île s’estompent toujours plus les contours
Je crains qu’un beau matin je perde ce combat
En attendant j’espère et toujours je me bats !
Construit de mes terreurs, fruit de mes précipices
Facile d’y entrer ses portes grandes ouvertes
Bien ardu d’en sortir, la dure découverte !
Au sein de ses murailles je me sens écrasé
En dépit des batailles que je dois y mener
Contre tous les démons qui le peuplent et le hantent
Avides de m’entraîner avec eux sur la pente.
Alors j’ouvre les yeux, plus, je les écarquille
Essayant d’échapper à l'affreuse coquille
Et parfois j’aperçois au loin comme une île
C’est celle de mes rêves où bientôt me faufile.
Le château de mes peurs n’est qu’un vil cauchemar
Qu’alimentent les erreurs des modernes barbares
Cauchemar éveillé, tous les jours je maudis
Ce que les hommes font de notre paradis.
De l’île du bonheur je n’en vois que les côtes
Où seul l’espoir me pousse afin que j’y accoste
Mais des vents trop contraires se plaisent à m’éloigner
De l’île de mes rêves pour tous nous y soigner.
Nous guérir de nos peurs, de toutes illusions
De la drogue mortelle qu’est hélas le pognon
De cette avidité qui si fort nous aveugle
Et nous rend si dociles comme vaches qui meuglent.
Le château de mes peurs s’agrandit tous les jours
De mon île s’estompent toujours plus les contours
Je crains qu’un beau matin je perde ce combat
En attendant j’espère et toujours je me bats !

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