Le chant du cygne
Sais-tu sur ta route, pas très loin, est un mur ?
Sais-tu que ralentir la rendrait bien plus sûre ?
Mais tu ne veux le voir, tu le veux invisible
La fin ne se peut point s’avérer si terrible !
Tes aînés ont roulé jusqu’ici et si vite
Que tu te sens grisé par la foi qui t’habite,
Demain sera ainsi qu’il a toujours été
Tout comme quand l’automne succède à l’été.
Pourtant déjà ça tangue, mais si jamais tu doutes
Tu ne veux, ni ne peux dévier de la route.
Tu penses que le mur, s’il existe vraiment,
Est encore très loin, même s’il est devant.
Sais-tu sur ta route, pas très loin, est un mur ?
Sais-tu que ralentir la rendrait bien plus sûre ?
Mais tu ne veux le voir, tu le veux invisible
La fin ne se peut point s’avérer si terrible !
Que feront tes enfants sur ce même chemin
Qu’adviendra-t-il donc d’eux quand c’est presque demain
Qu’ils vont s’y fracasser sur ce mur qui se dresse
Ne t’inquiètes-tu pas qu’ils se trouvent en détresse.
Tu te dis que déjà dans l’histoire du monde
La fin qui fut prédite a été surmontée.
Les solutions viendront si pourtant elles n’abondent
Et que s’en sortira encor’ l’humanité.
Sais-tu sur ta route, pas très loin, est un mur ?
Sais-tu que ralentir la rendrait bien plus sûre ?
Mais tu ne veux le voir, tu le veux invisible
La fin ne se peut point s’avérer si terrible !
Tu ne crois qu’au présent,mais hélas il te dit
Que partout tout bascule, que les temps sont maudits.
Tu ne veux pas entendre tous les mauvais augures
Et de changer de vie tu n’en as vraiment cure.
L’époque n’est avare d’alertes ou de signes
Avec cette impression d’ouïr le chant du Cygne,
Qui sent venir la fin, mais ne sait que chanter.
Devons-nous pauvres humains, de cela, nous vanter ?
Sais-tu sur ta route, pas très loin, est un mur ?
Sais-tu que ralentir la rendrait bien plus sûre ?
Mais tu ne veux le voir, tu le veux invisible
La fin ne se peut point s’avérer si terrible !
Pierre-Jean BOUTET
Sais-tu sur ta route, pas très loin, est un mur ?
Sais-tu que ralentir la rendrait bien plus sûre ?
Mais tu ne veux le voir, tu le veux invisible
La fin ne se peut point s’avérer si terrible !
Tes aînés ont roulé jusqu’ici et si vite
Que tu te sens grisé par la foi qui t’habite,
Demain sera ainsi qu’il a toujours été
Tout comme quand l’automne succède à l’été.
Pourtant déjà ça tangue, mais si jamais tu doutes
Tu ne veux, ni ne peux dévier de la route.
Tu penses que le mur, s’il existe vraiment,
Est encore très loin, même s’il est devant.
Sais-tu sur ta route, pas très loin, est un mur ?
Sais-tu que ralentir la rendrait bien plus sûre ?
Mais tu ne veux le voir, tu le veux invisible
La fin ne se peut point s’avérer si terrible !
Que feront tes enfants sur ce même chemin
Qu’adviendra-t-il donc d’eux quand c’est presque demain
Qu’ils vont s’y fracasser sur ce mur qui se dresse
Ne t’inquiètes-tu pas qu’ils se trouvent en détresse.
Tu te dis que déjà dans l’histoire du monde
La fin qui fut prédite a été surmontée.
Les solutions viendront si pourtant elles n’abondent
Et que s’en sortira encor’ l’humanité.
Sais-tu sur ta route, pas très loin, est un mur ?
Sais-tu que ralentir la rendrait bien plus sûre ?
Mais tu ne veux le voir, tu le veux invisible
La fin ne se peut point s’avérer si terrible !
Tu ne crois qu’au présent,mais hélas il te dit
Que partout tout bascule, que les temps sont maudits.
Tu ne veux pas entendre tous les mauvais augures
Et de changer de vie tu n’en as vraiment cure.
L’époque n’est avare d’alertes ou de signes
Avec cette impression d’ouïr le chant du Cygne,
Qui sent venir la fin, mais ne sait que chanter.
Devons-nous pauvres humains, de cela, nous vanter ?
Sais-tu sur ta route, pas très loin, est un mur ?
Sais-tu que ralentir la rendrait bien plus sûre ?
Mais tu ne veux le voir, tu le veux invisible
La fin ne se peut point s’avérer si terrible !
Pierre-Jean BOUTET

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