Le chant du cygne
Publié le 03 août 2025
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Tous mes derniers efforts ne porteront de fruits
Que m’importe alors tout ce temps qui s’enfuit
Je vis par habitude mes ultimes désirs
Pour fuir la solitude avant que de mourir.
À comprendre mon sort à l’entrée de la nuit
À me sentir moins fort devant ce qui s’ensuit
Je n’éprouve à présent que profonde tristesse
En pensant que le monde ne connaîtra de liesse.
À savoir que au port où enfin l’on échoue
Nous attends cette mort qui pour tous est au bout
Que le cycle des vies pourrait bien s’interrompre
Faites je vous en prie que en ça je me trompe !
Alors le chant du cygne serait-il le plus beau
Avec ces mauvais signes qui arrivent à flot
Quand toutes les sirènes font sonner les alertes
Comment encore croire que c’est en pure perte ?
Lorsque tout le poème est meurtri des poisons
De ceux que nous instille froidement la raison
Il faut baisser les yeux pour ne voir l’horizon
Et profiter encore des dernières moissons.
Que m’importe alors tout ce temps qui s’enfuit
Je vis par habitude mes ultimes désirs
Pour fuir la solitude avant que de mourir.
À comprendre mon sort à l’entrée de la nuit
À me sentir moins fort devant ce qui s’ensuit
Je n’éprouve à présent que profonde tristesse
En pensant que le monde ne connaîtra de liesse.
À savoir que au port où enfin l’on échoue
Nous attends cette mort qui pour tous est au bout
Que le cycle des vies pourrait bien s’interrompre
Faites je vous en prie que en ça je me trompe !
Alors le chant du cygne serait-il le plus beau
Avec ces mauvais signes qui arrivent à flot
Quand toutes les sirènes font sonner les alertes
Comment encore croire que c’est en pure perte ?
Lorsque tout le poème est meurtri des poisons
De ceux que nous instille froidement la raison
Il faut baisser les yeux pour ne voir l’horizon
Et profiter encore des dernières moissons.

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