Le chant des profondeurs

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 7 lecture
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Tu sembles une mer, dans laquelle je plonge,
Sans jamais espérer la connaître vraiment.
Tant je sais, oh combien, ce sentiment nous ment
Quand ce qu’on voit de l’autre, n’est que le fruit d’un songe.

Pourtant un cauchemar me hante et me ronge 
Au point de devenir le pire des tourments.
Serais-tu comme un piège, dans lequel les amants,
En regardant les cieux, tout doucement s’allongent ?

Tu es le ciel nocturne dans lequel je me perds 
Où brillerait la lune comme un fanal pervers
À rechercher ta place au milieu de ces ombres.

Tu as la patience qu’ont toujours les marées 
Quand le ressac remue l’écume et la pénombre
Quand tu parais t’offrir sans jamais te livrer.
Pierre Jean Boutet - Logo
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