Le chant des crépuscules
Publié le 03 août 2025
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Que la journée fut belle et le temps si clément
Le vol des hirondelles enchantait le printemps
La source gazouillait au milieu des cailloux
Et ton cou se prêtait à mille baisers doux.
À présent le soir tombe inexorablement
Que sera cette nuit, dans les draps des amants ?
Ce matin le soleil accueillait nos réveils
Sortirons-nous demain de ce nouveau sommeil ?
J’ai ouï tout à l’heure un triste troubadour
Qui annonçait à tous la fin de ces beaux jours
Mais chacun l’écoutait, d’une oreille distraite,
Trop occupé sans doute, par d’autres choses en tête.
Ami n’es- tu surpris par ce soudain silence ?
L’oiseau ne chante plus là-haut parmi les branches.
Le ruisseau est tari, ailleurs la forêt brûle
Et toi tu restes là, muet et incrédule.
Je ne sais vraiment quand, mais j’entends que ça vient
Je jouis du crépuscule malgré ce qui advient,
Blottis toi contre moi et serre fort ma main
Je crains que cette nuit n’annonce rien de bien.
Le vol des hirondelles enchantait le printemps
La source gazouillait au milieu des cailloux
Et ton cou se prêtait à mille baisers doux.
À présent le soir tombe inexorablement
Que sera cette nuit, dans les draps des amants ?
Ce matin le soleil accueillait nos réveils
Sortirons-nous demain de ce nouveau sommeil ?
J’ai ouï tout à l’heure un triste troubadour
Qui annonçait à tous la fin de ces beaux jours
Mais chacun l’écoutait, d’une oreille distraite,
Trop occupé sans doute, par d’autres choses en tête.
Ami n’es- tu surpris par ce soudain silence ?
L’oiseau ne chante plus là-haut parmi les branches.
Le ruisseau est tari, ailleurs la forêt brûle
Et toi tu restes là, muet et incrédule.
Je ne sais vraiment quand, mais j’entends que ça vient
Je jouis du crépuscule malgré ce qui advient,
Blottis toi contre moi et serre fort ma main
Je crains que cette nuit n’annonce rien de bien.

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