Le buffle des marais.
Publié le 03 août 2025
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Un buffle des marais très grand et très épais
Dans les eaux marécages aimait se prélasser
Il n’avait d’ennemi tant était redoutable
Et n’acceptait personne pour manger à sa table.
Il se pensait très fort, presque invulnérable
Se montrait donc aux autres, sous son air implacable.
Pour se frotter à lui on ne voyait personne
Sauf parfois l’éléphant qui préférait un somme.
Mais voilà que ce gros que dis-je gigantesque
Tas de chairs et de muscles qui souvent trop engraisse
Se trémousse soudain comme fait un beau diable
Se tortille et se frotte contre un désagréable
Picotement partout, grave démangeaison
Qui soudain le torture partout sous sa toison.
Milliers de parasites tout petits, minuscules
Qui le piquent à plaisir, le rendent ridicule.
Le voilà désarmé lui qui était invincible
Par un faible ennemi, serait-ce bien possible ?
Il n’a point de ces griffes, de trompes ou de dents
Pour chasser, hors sa queue, ces horribles tourments.
Tout à son désespoir voilà qu’il se lamente
Qui viendra secourir une bête souffrante ?
Alors vient un oiseau léger et très discret
Qui lui dit moi je peux, mais c’est là mon secret.
Le buffle alors s’écrie dis moi ce que tu veux
Je te l’accorderai, tu peux faire ce voeu.
L’oiseau répond c ‘est simple, laisse moi picorer
Sur toi tous ces insectes qui te font gigoter.
A-t-il vraiment le choix ce seigneur de l’endroit ?
Il signe donc ce pacte, et c’est depuis qu’on voit
Posés sur le grand dos des buffles des marais,
Ces oiseaux pique-bœuf qui viennent y déjeuner.
Quelle en est la morale ? C’est la même je crois
Que jadis Lafontaine pour le lion et le rat
Rappela que l’on a plus souvent qu’on ne croit
Besoin en bien des cas d’un plus petit sur soi.
Dans les eaux marécages aimait se prélasser
Il n’avait d’ennemi tant était redoutable
Et n’acceptait personne pour manger à sa table.
Il se pensait très fort, presque invulnérable
Se montrait donc aux autres, sous son air implacable.
Pour se frotter à lui on ne voyait personne
Sauf parfois l’éléphant qui préférait un somme.
Mais voilà que ce gros que dis-je gigantesque
Tas de chairs et de muscles qui souvent trop engraisse
Se trémousse soudain comme fait un beau diable
Se tortille et se frotte contre un désagréable
Picotement partout, grave démangeaison
Qui soudain le torture partout sous sa toison.
Milliers de parasites tout petits, minuscules
Qui le piquent à plaisir, le rendent ridicule.
Le voilà désarmé lui qui était invincible
Par un faible ennemi, serait-ce bien possible ?
Il n’a point de ces griffes, de trompes ou de dents
Pour chasser, hors sa queue, ces horribles tourments.
Tout à son désespoir voilà qu’il se lamente
Qui viendra secourir une bête souffrante ?
Alors vient un oiseau léger et très discret
Qui lui dit moi je peux, mais c’est là mon secret.
Le buffle alors s’écrie dis moi ce que tu veux
Je te l’accorderai, tu peux faire ce voeu.
L’oiseau répond c ‘est simple, laisse moi picorer
Sur toi tous ces insectes qui te font gigoter.
A-t-il vraiment le choix ce seigneur de l’endroit ?
Il signe donc ce pacte, et c’est depuis qu’on voit
Posés sur le grand dos des buffles des marais,
Ces oiseaux pique-bœuf qui viennent y déjeuner.
Quelle en est la morale ? C’est la même je crois
Que jadis Lafontaine pour le lion et le rat
Rappela que l’on a plus souvent qu’on ne croit
Besoin en bien des cas d’un plus petit sur soi.

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