Le bruit du train.
Publié le 03 août 2025
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Lorsque j’allais enfant quelques jours chez grand mère
Accompagné souvent de ma sœur de mes frères
Sa maison n’était pas celle du garde barrière
Mais elle se trouvait près du chemin de fer.
Tout près de Carcassonne, sur une grande ligne
Dans un de ces gros bourgs de la France rurale
Où la gare occupe une place centrale.
De sa prospérité elle en est un des signes.
Les jours y étaient tous ponctués des passages
De ces trains de jadis dans des bruits de ferrailles
Avec les grands sifflets de la locomotive
Et les murs qui tremblaient lorsque le train arrive.
Au bout de quelques jours on n’y prêtait plus guère
Qu’une attention distraite, pas comme en temps de guerre
À ce bruit que les bombes y font jour comme nuit.
Le train au bout du compte n’est plus même un ennui.
On s’endormait bien vite entre deux tremblements
Qui semblaient ne plus être que des ronronnements.
Musique familière qui nous aurait manqué
Si lors de ces séjours, elle ne les animait.
Aujourd’hui que j’habite dans ce petit village
Où un tout petit train siffle trois fois par jour,
J’apprécie ce refrain qui égaye mes jours
Et fait parfois renaître ces moments d’un autre âge.
Accompagné souvent de ma sœur de mes frères
Sa maison n’était pas celle du garde barrière
Mais elle se trouvait près du chemin de fer.
Tout près de Carcassonne, sur une grande ligne
Dans un de ces gros bourgs de la France rurale
Où la gare occupe une place centrale.
De sa prospérité elle en est un des signes.
Les jours y étaient tous ponctués des passages
De ces trains de jadis dans des bruits de ferrailles
Avec les grands sifflets de la locomotive
Et les murs qui tremblaient lorsque le train arrive.
Au bout de quelques jours on n’y prêtait plus guère
Qu’une attention distraite, pas comme en temps de guerre
À ce bruit que les bombes y font jour comme nuit.
Le train au bout du compte n’est plus même un ennui.
On s’endormait bien vite entre deux tremblements
Qui semblaient ne plus être que des ronronnements.
Musique familière qui nous aurait manqué
Si lors de ces séjours, elle ne les animait.
Aujourd’hui que j’habite dans ce petit village
Où un tout petit train siffle trois fois par jour,
J’apprécie ce refrain qui égaye mes jours
Et fait parfois renaître ces moments d’un autre âge.

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