Lanneau.
Publié le 03 août 2025
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Il a le nez au sol, en constants va et vient
Que cherche-t-il ainsi, là où il n’y a rien ?
L’homme est très âgé et en lui on peut voir
Une sorte de rage, mêlée de désespoir.
Une dame s’arrête, demandant gentiment
Qu’avez-vous donc perdu, qui vous donne tourment ?
L’homme à la question, garde les yeux mi-clos
Il continue sa ronde, sans lâcher un seul mot.
La dame un peu surprise poursuivra donc sa route
Mais arrivée au bourg, elle a comme un doute
Cet homme lui rappelle une histoire ancienne
Il y a si longtemps, seul les vieux s’en souviennent.
Elle se rend alors chez un très vieil ami
Qui connaît les histoires, celles du temps jadis
Il consigne patient en forme de poésies
Le temps où son village était un paradis.
Il est dit qu’il y a, cinquante ans peu ou prou
Une fille vint au village, venant d’on ne sait où
Sa beauté était telle qu’elle pouvait rendre fou
Les hommes et les femmes, qui en étaient jaloux.
Nourrissant quelque espoir, un homme s’en épris,
Espérant partager sa vie comme son lit
On dit qu’elle le reçut très tard un certain soir
Fut-elle alors à lui, on pourrait bien le croire.
Pourtant le lendemain, la fille disparu
Comme un songe d’été, qu’on n’a jamais revu
L’homme en fut accablé, mais il reçut un gage
Qui fait que tous les ans, il est dans ces parages.
Car la fille lui dit, tu dois pour me revoir
Retrouver cet anneau, que j’ai perdu un soir
Quelque part sur la route, ou bien sur un chemin
Je ne sais plus trop où, ne m’en souviens pas bien.
Depuis l’homme le cherche, il est comme envoûté
Et il ne voit passer, ni les mois, les années
Il a au fond des yeux l’image indélébile
De son aimée d’un soir, malgré le temps qui file.
Que cherche-t-il ainsi, là où il n’y a rien ?
L’homme est très âgé et en lui on peut voir
Une sorte de rage, mêlée de désespoir.
Une dame s’arrête, demandant gentiment
Qu’avez-vous donc perdu, qui vous donne tourment ?
L’homme à la question, garde les yeux mi-clos
Il continue sa ronde, sans lâcher un seul mot.
La dame un peu surprise poursuivra donc sa route
Mais arrivée au bourg, elle a comme un doute
Cet homme lui rappelle une histoire ancienne
Il y a si longtemps, seul les vieux s’en souviennent.
Elle se rend alors chez un très vieil ami
Qui connaît les histoires, celles du temps jadis
Il consigne patient en forme de poésies
Le temps où son village était un paradis.
Il est dit qu’il y a, cinquante ans peu ou prou
Une fille vint au village, venant d’on ne sait où
Sa beauté était telle qu’elle pouvait rendre fou
Les hommes et les femmes, qui en étaient jaloux.
Nourrissant quelque espoir, un homme s’en épris,
Espérant partager sa vie comme son lit
On dit qu’elle le reçut très tard un certain soir
Fut-elle alors à lui, on pourrait bien le croire.
Pourtant le lendemain, la fille disparu
Comme un songe d’été, qu’on n’a jamais revu
L’homme en fut accablé, mais il reçut un gage
Qui fait que tous les ans, il est dans ces parages.
Car la fille lui dit, tu dois pour me revoir
Retrouver cet anneau, que j’ai perdu un soir
Quelque part sur la route, ou bien sur un chemin
Je ne sais plus trop où, ne m’en souviens pas bien.
Depuis l’homme le cherche, il est comme envoûté
Et il ne voit passer, ni les mois, les années
Il a au fond des yeux l’image indélébile
De son aimée d’un soir, malgré le temps qui file.

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