Lamour aux lèvres.

Quand la peur nous étreint à nous rendre muets
Quand l’angoisse nous prend à ne pouvoir bouger
Devons-nous tous rester ainsi tétanisés 
Allons-nous réagir, combattre et lutter ?

Beaucoup pensent hélas qu’il est déjà trop tard
Que les dés sont jetés, que la course est perdue
Ne leur donnons raison, ne serait-il barbare
De laisser nos enfants sans défense et nus ?

Ce que l’homme a fait ne peut-il le défaire 
Refaire un paradis quand il a fait l’enfer ?
La nature on le sait est une bonne mère 
Qui pardonne à l’enfant qui revient à la terre.

L’addition est salée il faut payer la note
Ce destin singulier, sans nul doute le nôtre,
Avons-nous d’autre choix que de changer de cap ?
La voie que nous suivions n’était qu’un handicap. 

La peur comme on le sait n’évite le danger
C’est bien pour s’y soustraire qu’il nous faudrait changer
Parmi toutes les voix très bientôt qui s’élèvent 
Sachons bien reconnaître qui a l’amour aux lèvres.