La vague
Publié le 03 août 2025
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La vague est venue, elle m'a emporté
Loin dans mes souvenirs, si loin dans mon passé
J'étais redevenu un tout petit garçon
Posant sur le parquet tous ses soldats de plomb.
Appliqué dans sa chambre à les bien disposer
Comme il avait appris qu'on faisait d'une armée
Tirant un peu la langue et si bien concentré
Qu'il n'y avait lors pour lui d'autre réalité.
Il aimait tant alors ces mondes imaginaires
Dans les livres aussi histoires extraordinaires
Il était ce héros qui n'avait peur de rien
Quand lui, dedans son lit, le noir l'effrayait bien.
Il courait dans les bois avec des garnements
Aux cow boys et indiens il jouait très souvent
Il dénichait des pies, attrapait des cigales
Construisait des cabanes, tapait sur des timbales.
Et quand l'hiver venait, ils se faisaient des luges
L'été ils fabriquaient avec des bouts de bois
Et roulements à billes, des carrioles de roi
Leurs cris dans le quartier faisaient un beau grabuge.
Il allait à l'école sans se poser question
Il aimait bien ses maîtres, et toutes leurs leçons
Qu'il récitait le soir, aidé de sa grand mère
Une institutrice gentille mais sévère.
Il était entouré d'une famille heureuse
Il était le plus jeune, des frères et des sœurs
Ils avaient des principes, ses parents professeurs
Respect et tolérance, éducation sérieuse.
Il grandissait alors, entouré d'affection
La vie paraissait simple, les joies étaient légion
C'était lors une époque sans la télévision
Mais qu'elles étaient nourries, toutes nos conversations.
Quand autour de la table, tous on se régalait
De ces bons petits plats, que ma maman faisait
On débattait aussi, sérieux ou parfois drôles
On apprenait ainsi l'amour de la parole.
Bien écouter les autres et tous leurs arguments
Comprendre le sujet, apporter complément
Voir que la vérité est souvent fort complexe
Et qu'au fond malgré tout, on peut rester perplexe.
Mais on jouait aussi avec les mots, les phrases
Comme on se disputait, pour un point d'orthographe
Mais on parlait aussi, de la pluie du beau temps
Des prochaines vacances, l'arrivée du printemps.
Que j'ai la nostalgie, de ces moments d'enfance
Quand nous étions tous là, tous autour de la table
Beaucoup ont disparu, et quand à eux je pense
Une vague ramène ces moments délectables.
Loin dans mes souvenirs, si loin dans mon passé
J'étais redevenu un tout petit garçon
Posant sur le parquet tous ses soldats de plomb.
Appliqué dans sa chambre à les bien disposer
Comme il avait appris qu'on faisait d'une armée
Tirant un peu la langue et si bien concentré
Qu'il n'y avait lors pour lui d'autre réalité.
Il aimait tant alors ces mondes imaginaires
Dans les livres aussi histoires extraordinaires
Il était ce héros qui n'avait peur de rien
Quand lui, dedans son lit, le noir l'effrayait bien.
Il courait dans les bois avec des garnements
Aux cow boys et indiens il jouait très souvent
Il dénichait des pies, attrapait des cigales
Construisait des cabanes, tapait sur des timbales.
Et quand l'hiver venait, ils se faisaient des luges
L'été ils fabriquaient avec des bouts de bois
Et roulements à billes, des carrioles de roi
Leurs cris dans le quartier faisaient un beau grabuge.
Il allait à l'école sans se poser question
Il aimait bien ses maîtres, et toutes leurs leçons
Qu'il récitait le soir, aidé de sa grand mère
Une institutrice gentille mais sévère.
Il était entouré d'une famille heureuse
Il était le plus jeune, des frères et des sœurs
Ils avaient des principes, ses parents professeurs
Respect et tolérance, éducation sérieuse.
Il grandissait alors, entouré d'affection
La vie paraissait simple, les joies étaient légion
C'était lors une époque sans la télévision
Mais qu'elles étaient nourries, toutes nos conversations.
Quand autour de la table, tous on se régalait
De ces bons petits plats, que ma maman faisait
On débattait aussi, sérieux ou parfois drôles
On apprenait ainsi l'amour de la parole.
Bien écouter les autres et tous leurs arguments
Comprendre le sujet, apporter complément
Voir que la vérité est souvent fort complexe
Et qu'au fond malgré tout, on peut rester perplexe.
Mais on jouait aussi avec les mots, les phrases
Comme on se disputait, pour un point d'orthographe
Mais on parlait aussi, de la pluie du beau temps
Des prochaines vacances, l'arrivée du printemps.
Que j'ai la nostalgie, de ces moments d'enfance
Quand nous étions tous là, tous autour de la table
Beaucoup ont disparu, et quand à eux je pense
Une vague ramène ces moments délectables.

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