La tête sur loreiller
Publié le 03 août 2025
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Une lumière étrange la baignait ce jour là
Caressant son visage d’une légère aura
Sa tête sur l’oreiller reposait sans combat
Sa bouche arborait un sourire béat.
Elle voulait encore prolonger ce plaisirSe le remémorant sous ses paupières closes,De temps en temps laissait s'échapper un soupir,Éloignant pour un temps, toutes pensées moroses.
Elle voulait encore prolonger ce plaisir
Se le remémorant sous ses paupières closes,
De temps en temps laissait s'échapper un soupir,
Éloignant pour un temps, toutes pensées moroses.
Songeant l’été dernier aux dernières vacances
Elle entrait alors dans son adolescence
Avec cette fraîcheur que donne l’innocence
Et ces frissons nouveaux au sortir de l’enfance.
Aucune ombre au tableau, rien qui la désarçonne,Les amis, les amours et le temps des passions,Les hivers langoureux où chacun s'encoconneLes étés flamboyants aux tendres sensations.
Aucune ombre au tableau, rien qui la désarçonne,
Les amis, les amours et le temps des passions,
Les hivers langoureux où chacun s'encoconne
Les étés flamboyants aux tendres sensations.
Elle rêvait déjà de tendres promenadesLes deux mains enlacées comme des camaradesEt sur les draps froissés de folles embrassadesQui faisaient que leurs cœurs battaient fort la chamade.
Elle rêvait déjà de tendres promenades
Les deux mains enlacées comme des camarades
Et sur les draps froissés de folles embrassades
Qui faisaient que leurs cœurs battaient fort la chamade.
Elle n'imaginait pas sa vie sans la tendresse,Encore moins que le temps transformerait ses traits,Pour elle chaque jour serait une caresse,Comme un souffle de vent qui son corps vient frôler.
Elle n'imaginait pas sa vie sans la tendresse,
Encore moins que le temps transformerait ses traits,
Pour elle chaque jour serait une caresse,
Comme un souffle de vent qui son corps vient frôler.
Instant d’éternité, comme souvent la jeunesse
On ne doute de rien, on est neuf, on est frais
Elle est étrangère à l’idée de faiblesse
Qui lui ferait pousser, je crois, des cris d’orfraie.
Une brise légère envola le rideau,Des senteurs printanières embaumèrent la pièce,Elle se laissa bercer par le chant des oiseaux,Et remonta le drap sur elle avec sagesse.
Une brise légère envola le rideau,
Des senteurs printanières embaumèrent la pièce,
Elle se laissa bercer par le chant des oiseaux,
Et remonta le drap sur elle avec sagesse.
Elle est partie je l’imagine, le temps d’un battement de cœur
D’une douleur à la poitrine, de celle dont hélas on meurt,
Sa tête sur l’oreiller reposait sans combatSa bouche arborait un sourire béat.
Sa tête sur l’oreiller reposait sans combat
Sa bouche arborait un sourire béat.
Caressant son visage d’une légère aura
Sa tête sur l’oreiller reposait sans combat
Sa bouche arborait un sourire béat.
Elle voulait encore prolonger ce plaisirSe le remémorant sous ses paupières closes,De temps en temps laissait s'échapper un soupir,Éloignant pour un temps, toutes pensées moroses.
Elle voulait encore prolonger ce plaisir
Se le remémorant sous ses paupières closes,
De temps en temps laissait s'échapper un soupir,
Éloignant pour un temps, toutes pensées moroses.
Songeant l’été dernier aux dernières vacances
Elle entrait alors dans son adolescence
Avec cette fraîcheur que donne l’innocence
Et ces frissons nouveaux au sortir de l’enfance.
Aucune ombre au tableau, rien qui la désarçonne,Les amis, les amours et le temps des passions,Les hivers langoureux où chacun s'encoconneLes étés flamboyants aux tendres sensations.
Aucune ombre au tableau, rien qui la désarçonne,
Les amis, les amours et le temps des passions,
Les hivers langoureux où chacun s'encoconne
Les étés flamboyants aux tendres sensations.
Elle rêvait déjà de tendres promenadesLes deux mains enlacées comme des camaradesEt sur les draps froissés de folles embrassadesQui faisaient que leurs cœurs battaient fort la chamade.
Elle rêvait déjà de tendres promenades
Les deux mains enlacées comme des camarades
Et sur les draps froissés de folles embrassades
Qui faisaient que leurs cœurs battaient fort la chamade.
Elle n'imaginait pas sa vie sans la tendresse,Encore moins que le temps transformerait ses traits,Pour elle chaque jour serait une caresse,Comme un souffle de vent qui son corps vient frôler.
Elle n'imaginait pas sa vie sans la tendresse,
Encore moins que le temps transformerait ses traits,
Pour elle chaque jour serait une caresse,
Comme un souffle de vent qui son corps vient frôler.
Instant d’éternité, comme souvent la jeunesse
On ne doute de rien, on est neuf, on est frais
Elle est étrangère à l’idée de faiblesse
Qui lui ferait pousser, je crois, des cris d’orfraie.
Une brise légère envola le rideau,Des senteurs printanières embaumèrent la pièce,Elle se laissa bercer par le chant des oiseaux,Et remonta le drap sur elle avec sagesse.
Une brise légère envola le rideau,
Des senteurs printanières embaumèrent la pièce,
Elle se laissa bercer par le chant des oiseaux,
Et remonta le drap sur elle avec sagesse.
Elle est partie je l’imagine, le temps d’un battement de cœur
D’une douleur à la poitrine, de celle dont hélas on meurt,
Sa tête sur l’oreiller reposait sans combatSa bouche arborait un sourire béat.
Sa tête sur l’oreiller reposait sans combat
Sa bouche arborait un sourire béat.

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