La puissance des mots.
Publié le 03 août 2025
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Le poème s’ébroue car il ne croit au vide
Dans l’espace infini les mots aussi dérivent.
Il ne fait fi de tout ce qui peuple l’absence
Les astres sont nombreux dans l’univers immense.
Dans le souffle des vents qui jaillissent furieux
Du soleil qui éclaire depuis longtemps les cieux
Les mots s’en vont fleurir, aurores boréales
En arcs-en-ciel garnis de guirlandes spectrales.
Les galaxies se parlent comme des amoureux
Séparés par des gouffres hélas trop silencieux
Les mots d’amour voyagent en rayons audacieux
Porteurs de chauds messages pour des jours plus heureux.
Des comètes sillonnent suivis de grands cheveux
Les orbites improbables en recherche de lieux
Où ils portent des mots pour ceux qui font le voeu
Que ce froid univers soit volonté d’un dieu.
Des vagues invisibles de particules sombres
Remplissent tout l’espace là où règnent les ombres.
Et dans cet océan qui n’a pas de frontières
Les mots cherchent partout une once de lumière.
Ils sont bien plus puissants par ce pouvoir de dire
Que ne sera jamais dans l’histoire un empire
Fut-il celui des cieux, fut-il celui des dieux
Quand avec le mot TOUT il n’y a plus s’il y a mieux.
Dans l’espace infini les mots aussi dérivent.
Il ne fait fi de tout ce qui peuple l’absence
Les astres sont nombreux dans l’univers immense.
Dans le souffle des vents qui jaillissent furieux
Du soleil qui éclaire depuis longtemps les cieux
Les mots s’en vont fleurir, aurores boréales
En arcs-en-ciel garnis de guirlandes spectrales.
Les galaxies se parlent comme des amoureux
Séparés par des gouffres hélas trop silencieux
Les mots d’amour voyagent en rayons audacieux
Porteurs de chauds messages pour des jours plus heureux.
Des comètes sillonnent suivis de grands cheveux
Les orbites improbables en recherche de lieux
Où ils portent des mots pour ceux qui font le voeu
Que ce froid univers soit volonté d’un dieu.
Des vagues invisibles de particules sombres
Remplissent tout l’espace là où règnent les ombres.
Et dans cet océan qui n’a pas de frontières
Les mots cherchent partout une once de lumière.
Ils sont bien plus puissants par ce pouvoir de dire
Que ne sera jamais dans l’histoire un empire
Fut-il celui des cieux, fut-il celui des dieux
Quand avec le mot TOUT il n’y a plus s’il y a mieux.

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