La porte.
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
6 lecture
(0)
Je sais bien ce qu’il y a au bout de mon chemin
Comme tous je le sais ce trop commun destin
Quand les hommes sont à la dernière étape
Savez-vous comment à la porte ils tapent ?
L’homme courageux aborde le moment
Sans faillir, sans faiblir serait-ce un instant
Il regarde en face l’inconnu devant lui
Il a encore un peu de sa force en lui.
L’homme fataliste esquisse un sourire
Il sait trop ce que c’est que mourir
Il se laisse aller vers cet inéluctable
Comme fait dans le vent un simple grain de sable.
L’homme effrayé se montre très anxieux
Il gémit et il prie et s’en remet aux dieux
Il a aussi du mal à faire ses adieux
Il voudrait bien rester encore un petit peu.
L’homme que l’on dit sage ne montre aucune rage
Il sait bien que la vie n’est en fait qu’un passage
Peut-être pense-t-il qu’elle n’est qu’une cage
Il s’en va découvrir bien d’autres paysages.
L’homme trop éprouvé attend la délivrance
Il quittera la vie trop pleine de souffrance
Il conserve en lui la folle espérance
Qu’il y a un paradis comme on dit de l’enfance.
Je suis tous ces hommes avec leurs questions
Avant le grand saut dans quel esprit serai-je
Un homme courageux, un lâche ou un piteux
Est-ce si important ? Je crois que pour moi non.
Car la porte passée, il n’y a plus de questions.
Comme tous je le sais ce trop commun destin
Quand les hommes sont à la dernière étape
Savez-vous comment à la porte ils tapent ?
L’homme courageux aborde le moment
Sans faillir, sans faiblir serait-ce un instant
Il regarde en face l’inconnu devant lui
Il a encore un peu de sa force en lui.
L’homme fataliste esquisse un sourire
Il sait trop ce que c’est que mourir
Il se laisse aller vers cet inéluctable
Comme fait dans le vent un simple grain de sable.
L’homme effrayé se montre très anxieux
Il gémit et il prie et s’en remet aux dieux
Il a aussi du mal à faire ses adieux
Il voudrait bien rester encore un petit peu.
L’homme que l’on dit sage ne montre aucune rage
Il sait bien que la vie n’est en fait qu’un passage
Peut-être pense-t-il qu’elle n’est qu’une cage
Il s’en va découvrir bien d’autres paysages.
L’homme trop éprouvé attend la délivrance
Il quittera la vie trop pleine de souffrance
Il conserve en lui la folle espérance
Qu’il y a un paradis comme on dit de l’enfance.
Je suis tous ces hommes avec leurs questions
Avant le grand saut dans quel esprit serai-je
Un homme courageux, un lâche ou un piteux
Est-ce si important ? Je crois que pour moi non.
Car la porte passée, il n’y a plus de questions.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.