La pompe à eau.
Publié le 03 août 2025
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Dans le petit jardin s’étalait un figuier
Porteur des fruits juteux, qu’enfant je convoitais.
Un vrai terrain de jeux comme de découverte
Lorsque je découvrais potirons et courgettes.
Y trônait dans un coin d’une verte couleur
Et par dessus un puits une roue manivelle
Qui donnait en tournant dans un bruit de crécelle
Une eau fraîche et claire pour arroser les fleurs.
Grand père entretenait avec soin cette terre
Les sillons étaient droits, les allées de gravier.
Il avait du traças quand les grands marronniers
Perdaient toutes ces feuilles qui jonchaient ses parterres.
J’adorais en été aller cueillir les fraises
Et de jus généreux je colorais mes lèvres.
J’étais aussi gourmand que j’étais bon élève
Dans ces leçons de choses je me sentais à l’aise.
Tout contre la maison dans un petit passage
Se trouvait une pièce abritant un lavoir
En ce temps ce confort, peu de gens pour l’avoir
Plus besoin pour grand mère de se rendre au village.
Dans un petit recoin se logeaient quelques cages
Ou grand mère élevait en ce temps des canards
Elle faisait un foie gras au prix d’un bon gavage
On ne se souciait de ces oiseaux bavards.
À l’entrée se dressaient deux fiers petits palmiers
Ainsi qu’un écriteau arborant fièrement
Le nom « villa des fleurs », j’en ai des serrements
Quand je pense à l’enfance que ces lieux accueillaient.
Combien j’eus de bonheurs ordinaires et tranquilles
Avec mes frères et sœurs comme avec mes cousines,
Au point que je me dis parfois je l’imagine
Ce havre d’autrefois tant il était paisible.
Porteur des fruits juteux, qu’enfant je convoitais.
Un vrai terrain de jeux comme de découverte
Lorsque je découvrais potirons et courgettes.
Y trônait dans un coin d’une verte couleur
Et par dessus un puits une roue manivelle
Qui donnait en tournant dans un bruit de crécelle
Une eau fraîche et claire pour arroser les fleurs.
Grand père entretenait avec soin cette terre
Les sillons étaient droits, les allées de gravier.
Il avait du traças quand les grands marronniers
Perdaient toutes ces feuilles qui jonchaient ses parterres.
J’adorais en été aller cueillir les fraises
Et de jus généreux je colorais mes lèvres.
J’étais aussi gourmand que j’étais bon élève
Dans ces leçons de choses je me sentais à l’aise.
Tout contre la maison dans un petit passage
Se trouvait une pièce abritant un lavoir
En ce temps ce confort, peu de gens pour l’avoir
Plus besoin pour grand mère de se rendre au village.
Dans un petit recoin se logeaient quelques cages
Ou grand mère élevait en ce temps des canards
Elle faisait un foie gras au prix d’un bon gavage
On ne se souciait de ces oiseaux bavards.
À l’entrée se dressaient deux fiers petits palmiers
Ainsi qu’un écriteau arborant fièrement
Le nom « villa des fleurs », j’en ai des serrements
Quand je pense à l’enfance que ces lieux accueillaient.
Combien j’eus de bonheurs ordinaires et tranquilles
Avec mes frères et sœurs comme avec mes cousines,
Au point que je me dis parfois je l’imagine
Ce havre d’autrefois tant il était paisible.

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