La peur du vide.

Pour aimer le désert, il faut se sentir fort
Ne compter que sur soi et sur ses seuls efforts.
Ne craindre,même un peu, la dure solitude  
Posséder en son for de saines certitudes.

Pour se lancer ainsi et se livrer au vide
Que ce soit dans l’espace ou sur un sol aride,
Qu’il faut avoir confiance en la solidité 
Du corps et de l’esprit pour lors s’y confronter.

Il faut être habité puisqu’il y a si peu de vie
Il faut être certain de n’avoir d’autre envie
Que de se retrouver sans autre compagnie.
N’être en fait habité que par son propre esprit.

Je ne suis de ces gens qui recherche cela
Je suis bien à l’encontre de cette engeance là 
Si j’admire leur force comme leur pcaractère 
J’ai trop besoin des autres avec moi sur la terre.

J’aime la vie profuse et son foisonnement
Je redoute le vide comme le dénuement 
La mort est trop présente en ces lieux dépouillés 
Je souhaite ne jamais même m’y fourvoyer.