La nique au temps.
Publié le 03 août 2025
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Comme l’eau sur les plumes d’un canard des lagunes
Ou la brise de mer poussant dans la voilure
J’ai longtemps cru sur moi, sans sentir sa froidure
Que passerait le temps doux comme un clair de lune.
Quand je vous dis longtemps ce n’est qu’une illusion
Celle de ma jeunesse, ma vie de papillon,
Quand j’avais des idées toujours à profusion
Pour vivre dans ce monde en joyeux tourbillon.
Comme pèse trop lourd une simple enclume
Comme entame la roche, la vague et l’écume
Je ressens à présent le temps qui vient ronger
Mon corps qui m’apparaît comme un étranger.
Quand je dis à présent, c’est un peu tous les jours
Que j’entends cliqueter le compte à rebours.
La bête n’est en cage, elle a de l’appétit
Je me sens devant elle de plus en plus petit.
Pour la tromper un peu j’ai un échappatoire
Je m’en vais dans des lieux où vivre une autre histoire
La page encore vierge est remplie de promesses
J’y fais la nique au temps, car là il ne me blesse.
Ou la brise de mer poussant dans la voilure
J’ai longtemps cru sur moi, sans sentir sa froidure
Que passerait le temps doux comme un clair de lune.
Quand je vous dis longtemps ce n’est qu’une illusion
Celle de ma jeunesse, ma vie de papillon,
Quand j’avais des idées toujours à profusion
Pour vivre dans ce monde en joyeux tourbillon.
Comme pèse trop lourd une simple enclume
Comme entame la roche, la vague et l’écume
Je ressens à présent le temps qui vient ronger
Mon corps qui m’apparaît comme un étranger.
Quand je dis à présent, c’est un peu tous les jours
Que j’entends cliqueter le compte à rebours.
La bête n’est en cage, elle a de l’appétit
Je me sens devant elle de plus en plus petit.
Pour la tromper un peu j’ai un échappatoire
Je m’en vais dans des lieux où vivre une autre histoire
La page encore vierge est remplie de promesses
J’y fais la nique au temps, car là il ne me blesse.

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