La montée de langoisse.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 6 lecture
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Dans la fuite des jours lorsque l’âme se forge 
Au contact de l’amour ou des fleuves de larmes
Il est rare qu’elle ne soit pas prise à la gorge
Par les cris de détresse ou le son des alarmes.

Il n’est plus de refuge, il n’existe de havre
Pour l’esprit qui voudrait goûter un peu au calme 
Le silence n’est plus que celui des cadavres
Ce sont les bruits du monde qui remporte la palme.

Je suis au diapason de ces sombres fureurs
Caisse de résonance de toutes leurs humeurs
Je n’arrive à m’abstraire de toute cette poisse.

Alors je me saisis de toute page blanche
Afin que ma raison sous ces assauts ne flanche 
Pour soulager un peu la montée de l’angoisse.
Pierre Jean Boutet - Logo
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