La halte.
Publié le 03 août 2025
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Un bout de toit dépasse couvert d’ardoises grises
Quand il n’est pas masqué de branches sous la brise
Une fumée s’échappe en volutes épaisses
Vers un ciel où bien rares des nuages paressent.
Nos pas crissent un peu dedans la neige fraîche
Nos haleines se perdent dans un air de froid vif
Notre traîneau devant ressemble à un esquif
Tandis que nos huskies se reposent et se lèchent.
Nous sommes parvenus au refuge isolé
Abrité par la roche des vents trop déchaînés
Un chalet fait de bois et de blocs de granit
Qu’un gardien courageux entretient et habite.
Qui dira qu’une soupe du fromage et du pain
Ressemblent en ces moments à un joyeux festin ?
Tandis que près du poêle se réchauffent les mains
Et que l’on va dormir au chaud jusqu’à demain.
Car nous sommes ainsi que pour prendre plaisir
Il nous faut bien d’abord apprendre à souffrir.
Quand c’est de ce contraste que nous vient à l’esprit
Combien tout l’agréable n’a alors pas de prix.
Quand il n’est pas masqué de branches sous la brise
Une fumée s’échappe en volutes épaisses
Vers un ciel où bien rares des nuages paressent.
Nos pas crissent un peu dedans la neige fraîche
Nos haleines se perdent dans un air de froid vif
Notre traîneau devant ressemble à un esquif
Tandis que nos huskies se reposent et se lèchent.
Nous sommes parvenus au refuge isolé
Abrité par la roche des vents trop déchaînés
Un chalet fait de bois et de blocs de granit
Qu’un gardien courageux entretient et habite.
Qui dira qu’une soupe du fromage et du pain
Ressemblent en ces moments à un joyeux festin ?
Tandis que près du poêle se réchauffent les mains
Et que l’on va dormir au chaud jusqu’à demain.
Car nous sommes ainsi que pour prendre plaisir
Il nous faut bien d’abord apprendre à souffrir.
Quand c’est de ce contraste que nous vient à l’esprit
Combien tout l’agréable n’a alors pas de prix.

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