La grive musicienne.
Publié le 03 août 2025
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La grive musicienne n’est lasse de son chant
Et pas plus le crapaud, et pas plus la baleine
Ils savent le message qu’il porte dans les champs
Les forêts, l’océan, la rivière ou la plaine.
Mais celui du poète est tout empli de doutes
S’il est gonflé d’espoir et nous ouvre la route
Il contient quelque part, caché ou non, une ombre
Celle du temps qui passe et de nos peurs sans nombre.
L’amour qu’il a des mots pour exprimer son âme
Pour laisser libre cours aux élans de son cœur,
Ne suffit point hélas à conjurer les drames
Ou pour chasser au loin, du monde, les malheurs.
Combien les paroles qui se heurtent au mal
Lui paraissent alors vaines au milieu de ce bal
Que mènent quelques uns sans aucune vergogne,
Tandis que l’on entend, comme un tocsin qui sonne.
Il semble qu’aujourd’hui bien peu entendent encore
La grive musicienne qui chante à l’aurore
Le crapaud coasser, la baleine chanter
Le monde aujourd’hui est trop désenchanté.
Quelques vers toutefois par leur seule présence
Tentent de lui rendre un peu de ses couleurs
D’apaiser un instant de chacun les douleurs
Pour offrir la magie d’une telle innocence.
Et pas plus le crapaud, et pas plus la baleine
Ils savent le message qu’il porte dans les champs
Les forêts, l’océan, la rivière ou la plaine.
Mais celui du poète est tout empli de doutes
S’il est gonflé d’espoir et nous ouvre la route
Il contient quelque part, caché ou non, une ombre
Celle du temps qui passe et de nos peurs sans nombre.
L’amour qu’il a des mots pour exprimer son âme
Pour laisser libre cours aux élans de son cœur,
Ne suffit point hélas à conjurer les drames
Ou pour chasser au loin, du monde, les malheurs.
Combien les paroles qui se heurtent au mal
Lui paraissent alors vaines au milieu de ce bal
Que mènent quelques uns sans aucune vergogne,
Tandis que l’on entend, comme un tocsin qui sonne.
Il semble qu’aujourd’hui bien peu entendent encore
La grive musicienne qui chante à l’aurore
Le crapaud coasser, la baleine chanter
Le monde aujourd’hui est trop désenchanté.
Quelques vers toutefois par leur seule présence
Tentent de lui rendre un peu de ses couleurs
D’apaiser un instant de chacun les douleurs
Pour offrir la magie d’une telle innocence.

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