La force des fleuves
Publié le 03 août 2025
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La force des fleuves c’est de se nourrir de tout, du moindre filet d’eau
D’emporter avec lui toutes choses qui flotte
De rouler sans relâche ces roches qu’il polit
Toujours renouvelé et pourtant bien lui même
Toujours en mouvement mais sans quitter son lit
Sinon parfois le temps d’une intense débâcle
Où ils tentent de mimer une mer qui s’étale.
La force des fleuves c’est de nous amener
Sur leur dos, sur leur flot, vers d’autres destinées
Pour se jeter enfin dans les bras d’une mer
Très loin de cette source qui les aura vu naître
Pour rejoindre ces eaux qui sont partout pareilles
Pour se fondre enfin avec tous leurs frères
Sans y verser de larmes même si elles sont salées.
La force des fleuves c’est patiemment creuser
Ces sillons qui irriguent les terres assoiffées
D’y apporter la vie à des terres arides
D’offrir toute cette eau depuis ces cicatrices
Sous l’ombrage des rives d’être aux amoureux
Un refuge mobile qui charmera leurs yeux,
De charrier les barques de ces patients pêcheurs
D’offrir quelques bras morts à des îlots farceurs.
La force des fleuves c’est d’aller de l’avant sans jamais regretter
La source d’où jaillit et naît leurs premiers jets
C’est de partir grossir tout au long du parcours
Pour mieux y accueillir toute cette eau qui court
C’est dire à la montagne accueille mon torrent
C’est paresser en plaine en un courant très lent
C’est refléter le ciel quel que soit ses tourments
C’est jouir des ces soleils qui réchauffent leur eaux
La force des fleuves c’est savoir mélanger des eaux de toutes parts
C’est à toutes d’offrir comme un nouveau départ
Force irrésistible qui les conduisent toutes
Vers ce même destin où tous les fleuves coulent
Et renaissent aussi dans de nouvelles ondes
Qui à travers les pluies sont à leur tour fécondes
Et vont boucler ce cycle né au début du monde.
D’emporter avec lui toutes choses qui flotte
De rouler sans relâche ces roches qu’il polit
Toujours renouvelé et pourtant bien lui même
Toujours en mouvement mais sans quitter son lit
Sinon parfois le temps d’une intense débâcle
Où ils tentent de mimer une mer qui s’étale.
La force des fleuves c’est de nous amener
Sur leur dos, sur leur flot, vers d’autres destinées
Pour se jeter enfin dans les bras d’une mer
Très loin de cette source qui les aura vu naître
Pour rejoindre ces eaux qui sont partout pareilles
Pour se fondre enfin avec tous leurs frères
Sans y verser de larmes même si elles sont salées.
La force des fleuves c’est patiemment creuser
Ces sillons qui irriguent les terres assoiffées
D’y apporter la vie à des terres arides
D’offrir toute cette eau depuis ces cicatrices
Sous l’ombrage des rives d’être aux amoureux
Un refuge mobile qui charmera leurs yeux,
De charrier les barques de ces patients pêcheurs
D’offrir quelques bras morts à des îlots farceurs.
La force des fleuves c’est d’aller de l’avant sans jamais regretter
La source d’où jaillit et naît leurs premiers jets
C’est de partir grossir tout au long du parcours
Pour mieux y accueillir toute cette eau qui court
C’est dire à la montagne accueille mon torrent
C’est paresser en plaine en un courant très lent
C’est refléter le ciel quel que soit ses tourments
C’est jouir des ces soleils qui réchauffent leur eaux
La force des fleuves c’est savoir mélanger des eaux de toutes parts
C’est à toutes d’offrir comme un nouveau départ
Force irrésistible qui les conduisent toutes
Vers ce même destin où tous les fleuves coulent
Et renaissent aussi dans de nouvelles ondes
Qui à travers les pluies sont à leur tour fécondes
Et vont boucler ce cycle né au début du monde.

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