La fête du printemps.

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 7 lecture
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Quelle fête au printemps, que la vie qui s’éveille.
Animal, végétal, tout sort de son sommeil.
Ça semble un miracle, à nul autre pareil,
Dont le dieu responsable demeure le soleil.

Ça commence à peine

De la terre surgissent empressés les brins d’herbe
En touffes si serrées qu’ils couvrent d’un beau vert
Les prés qui aussitôt deviennent pâturages 
Où s’ébattent bientôt des moutons et des vaches.

Ça n’est point terminé.

Le tableau est très beau, tel que déjà offert,
Mais c’est plus que cela, c’est une pièce entière 
Quand viennent y jouer de tout nouveaux acteurs.
Les oiseaux sont partout, voilà un joli chœur.

Ça n’est point terminé.

Que serait le printemps s’il n’y avait les fleurs ?
Quelles belles couleurs dans les champs quand éclôt 
Narcisse ou jonquilles même coquelicot.
Quand sur mille branches, elles ouvrent leur cœur.

Cela continue même 

La folle frénésie des animaux s’empare
Les couples alors se forme et rien ne les sépare,
Si n’est point accompli le seul acte d’amour
Qui fait que leurs petits verront bientôt le jour.

Cela alors s’achève 

Lorsque survient l’été et le temps des moissons
Les fruits que l’on récolte bien après les bourgeons
Quand la chaleur étouffe jusqu’au bruit du ruisseau
Et que l’année s’éloigne du temps du renouveau.
Pierre Jean Boutet - Logo
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