La douleur
Publié le 03 août 2025
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Il n’est plus rien qui vaille quand la douleur tenaille
Que cet apaisement qui semble hors de portée
Quand la vie tant vous raille qu’on pense aux funérailles
Ce n’est point aisément qu’on s’essaie à lutter.
Comme si tout soudain la fleur se refermait
Cachant dans ses pétales la sourde mélopée
Comme si de s’ouvrir plus elle ne voulait
Comme si de souffrir c’était se replier.
Elle devient la maitresse à qui on se soumet
On n’a plus cette force, elle s’est envolée
On prie pour qu’elle cesse que l’on puisse aimer
Mais dès qu’elle s’amorce, elle vient tout voler.
Parfois elle fait mine de vouloir s’estomper
Elle se loge traîtresse en des endroits, tapie
À la moindre faiblesse elle vient vous détromper
À nouveau elle fulmine sans laisser de répit.
C’est le prix à payer pour chasser cet orgueil
Qui nous rend trop souvent convaincus d’être forts
La vie nous met en face toujours de cet écueil
Elle dit, quoique tu fasses, j’ai raison, tu as tort.
Que cet apaisement qui semble hors de portée
Quand la vie tant vous raille qu’on pense aux funérailles
Ce n’est point aisément qu’on s’essaie à lutter.
Comme si tout soudain la fleur se refermait
Cachant dans ses pétales la sourde mélopée
Comme si de s’ouvrir plus elle ne voulait
Comme si de souffrir c’était se replier.
Elle devient la maitresse à qui on se soumet
On n’a plus cette force, elle s’est envolée
On prie pour qu’elle cesse que l’on puisse aimer
Mais dès qu’elle s’amorce, elle vient tout voler.
Parfois elle fait mine de vouloir s’estomper
Elle se loge traîtresse en des endroits, tapie
À la moindre faiblesse elle vient vous détromper
À nouveau elle fulmine sans laisser de répit.
C’est le prix à payer pour chasser cet orgueil
Qui nous rend trop souvent convaincus d’être forts
La vie nous met en face toujours de cet écueil
Elle dit, quoique tu fasses, j’ai raison, tu as tort.

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