La course à la débâcle.
Publié le 03 août 2025
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Me voilà reparti armé du seul langage
Sur ces mille chemins où la pensée m’engage
J’ai mes amis les mots légers comme bagages
Qui sont les compagnons fidèles du voyage.
Si parfois je me lasse et prend quelque repos
Cela vite me passe, je me lève et repars
Ce n’est point la fatigue qui porte le chapeau
Mais plutôt tout l’absurde où les hommes s’égarent.
Je parcours la planète au gré de ces nouvelles
De tous ces reportages, chargés d’informations
Ils montrent à quel point notre nature est belle
À quel point sont dangers des hommes les passions.
Cela m’inspire au vrai de tristes commentaires
D’un côté éblouis par les dons de la terre
De l’autre consternés par tous les bruits de guerre
Ce goût qu’ont bien trop d’hommes à préférer l’enfer.
Ainsi tous mes tableaux, et si j’étais un peintre
Montreraient tout en haut un monde de lumière
Tandis que tout en bas sous des monceaux de pierres
On y verraient des âmes se tordre et se plaindre.
Ainsi de chaque pièce je vois les deux côtés
Celui de la laideur, celui de la beauté,
Et j’ai beaucoup de mal à me réconforter
Avec au cœur des hommes cette dualité.
Je convoque les mots, toujours je m’interroge
Je n’ai plus d’illusions sur ce monde où je loge
Je sais combien il m’apparaît comme un vrai miracle
Mais je n’accepte pas la course à la débâcle.
Sur ces mille chemins où la pensée m’engage
J’ai mes amis les mots légers comme bagages
Qui sont les compagnons fidèles du voyage.
Si parfois je me lasse et prend quelque repos
Cela vite me passe, je me lève et repars
Ce n’est point la fatigue qui porte le chapeau
Mais plutôt tout l’absurde où les hommes s’égarent.
Je parcours la planète au gré de ces nouvelles
De tous ces reportages, chargés d’informations
Ils montrent à quel point notre nature est belle
À quel point sont dangers des hommes les passions.
Cela m’inspire au vrai de tristes commentaires
D’un côté éblouis par les dons de la terre
De l’autre consternés par tous les bruits de guerre
Ce goût qu’ont bien trop d’hommes à préférer l’enfer.
Ainsi tous mes tableaux, et si j’étais un peintre
Montreraient tout en haut un monde de lumière
Tandis que tout en bas sous des monceaux de pierres
On y verraient des âmes se tordre et se plaindre.
Ainsi de chaque pièce je vois les deux côtés
Celui de la laideur, celui de la beauté,
Et j’ai beaucoup de mal à me réconforter
Avec au cœur des hommes cette dualité.
Je convoque les mots, toujours je m’interroge
Je n’ai plus d’illusions sur ce monde où je loge
Je sais combien il m’apparaît comme un vrai miracle
Mais je n’accepte pas la course à la débâcle.

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