La coupe vide.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 7 lecture
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Dans la vie ce que je préfère 
C’est d’être assis dans mon fauteuil 
Et d’admirer vaquer pépères
Dans le jardin pies, écureuils.

Dans la campagne où paressent 
De grosses vaches assoupies
Je sens la brise qui caresse
Les épis en jaunes tapis.

Un moissonneur arme sa faux
Et son geste balaie la plaine 
Ici rien ne sonne faux
De cet homme on voit la peine.

Il avance d’un pas tranquille 
Et devant lui l’herbe se couche
Il va, il vient, tout est facile 
Elle plie sitôt qu’il la touche.

Tandis que là-haut le soleil 
De ses rayons impitoyables
Poursuit sa course tout pareil
Au pas de l’homme inexorable.

J’observe tout, l’air impavide 
Paisiblement de mon fauteuil
Pour qui sait voir il n’y a de vide
Que la coupe de tout orgueil.
Pierre Jean Boutet - Logo

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