La coupe vide.
Publié le 03 août 2025
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Dans la vie ce que je préfère
C’est d’être assis dans mon fauteuil
Et d’admirer vaquer pépères
Dans le jardin pies, écureuils.
Dans la campagne où paressent
De grosses vaches assoupies
Je sens la brise qui caresse
Les épis en jaunes tapis.
Un moissonneur arme sa faux
Et son geste balaie la plaine
Ici rien ne sonne faux
De cet homme on voit la peine.
Il avance d’un pas tranquille
Et devant lui l’herbe se couche
Il va, il vient, tout est facile
Elle plie sitôt qu’il la touche.
Tandis que là-haut le soleil
De ses rayons impitoyables
Poursuit sa course tout pareil
Au pas de l’homme inexorable.
J’observe tout, l’air impavide
Paisiblement de mon fauteuil
Pour qui sait voir il n’y a de vide
Que la coupe de tout orgueil.
C’est d’être assis dans mon fauteuil
Et d’admirer vaquer pépères
Dans le jardin pies, écureuils.
Dans la campagne où paressent
De grosses vaches assoupies
Je sens la brise qui caresse
Les épis en jaunes tapis.
Un moissonneur arme sa faux
Et son geste balaie la plaine
Ici rien ne sonne faux
De cet homme on voit la peine.
Il avance d’un pas tranquille
Et devant lui l’herbe se couche
Il va, il vient, tout est facile
Elle plie sitôt qu’il la touche.
Tandis que là-haut le soleil
De ses rayons impitoyables
Poursuit sa course tout pareil
Au pas de l’homme inexorable.
J’observe tout, l’air impavide
Paisiblement de mon fauteuil
Pour qui sait voir il n’y a de vide
Que la coupe de tout orgueil.

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