La couleur du destin.

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 6 lecture
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N’entrouvre trop la porte et ne donne les clefs
Les mots que tu exportes, ce ne sont que des dés,
Dont chacun peut jouer selon le sens qu’ils offrent,
À tous ceux dont les peines sont scellées dans un coffre.

Le poème est magique tant qu’il reste secret
L’étrange labyrinthe ne doit se révéler, 
Sauf aux cœurs qui sauront avec lui résonner 
Et trouver cet écho qui les fera vibrer.

Le texte est une armoire aux multiples tiroirs
Certains se laissent prendre à ces jeux de miroirs.
Pour d’autres la lumière, les sortira du noir
Quand las pour la plupart, ce n’est qu’un éteignoir.

Sème quelques indices en bon petit Poucet
Les plus ouverts sauront quelles portes pousser
Brouille toujours tes pistes, mais laisse un chemin
Pour ceux qui te suivront si c’est là leur destin.

Seul le joueur de flûte que connut Hamelin 
Est un être maudit, qui a de noirs desseins.
Le poète quant à lui, est seulement chagrin
Quand on ne voit chez lui, que vilains jeux de mains.

S’il ne donne les clefs, il ouvre les chemins
Voulant voir l’émotion, au cœur de son prochain
Si on ne le comprend, jamais on ne le craint
Même lorsque ses mots, ont couleur du destin.
Pierre Jean Boutet - Logo
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