La boucle de Talau
Publié le 03 août 2025
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Version 2018
Nous partîmes matin, le croiriez-vous a treize
En priant de ce fait bien fort sainte Thérèse
Nous perdîmes en route un de nos véhicules
Par suite il faut le dire d’un bien mauvais calcul
Nous sommes à un village accroché aux rochers
Il se trouve à mi pente entre crête et vallée
Au dessus des maisons, domine son clocher
On y monte et descend par mille escaliers.
On prend nos sac à dos et nos bâtons de marche
Tous bien en file indienne derrière un compagnon
Nous trouvons le chemin sans une hésitation
Un sentier qui descend vers le fond d’un vallon.
Cahin caha marchons en suivant les restanques
Après bien des arrêts car toujours quelqu'un manque
Nous trouvons le chemin marqué de traces jaunes
Qui nous conduit au port où souffle la béjaune.
La randonnée reprend au rythme très tranquille
Imposé par le pas de certains volubiles
Nous montons à présent jusque vers un hameau
Qui porte un joli nom, village de Talau.
Là nous nous restaurons face au Canigou
Les plats que nous mangeons, ils sont à notre goût
Le vieux Francis Pages nous offre une table
Puis nous fait visiter chapelle et retable.
Une dame essoufflée reprend alors des forces
Elle en a bien plus qu’elle croit sous l’écorce
Nous échangeons des mots avec le vieux monsieur
Heureux de constater qu’il n’a pas rejoint Dieu.
Le repas terminé, la route reprenons
Le soleil tape fort, et le temps est splendide
Le chemin de retour à un tracé limpide
Encore un effort et puis nous arrivons.
Pour voir c’est la surprise, aurions-nous fait méprise
Le groupe le plus lent arrivé bien avant
Le chemin qu’ils ont pris était de fait plus court
Nous avions bonne mine, d’avoir fait tout ce tour !
Nous nous rappellerons la boucle de Talau
Nous n'avons pu crier j'avoue taïaut taïaut
Mais nous ne garderons que de bons souvenirs
De ces péripéties et de tous nos bons rires.
Nous partîmes matin, le croiriez-vous a treize
En priant de ce fait bien fort sainte Thérèse
Nous perdîmes en route un de nos véhicules
Par suite il faut le dire d’un bien mauvais calcul
Nous sommes à un village accroché aux rochers
Il se trouve à mi pente entre crête et vallée
Au dessus des maisons, domine son clocher
On y monte et descend par mille escaliers.
On prend nos sac à dos et nos bâtons de marche
Tous bien en file indienne derrière un compagnon
Nous trouvons le chemin sans une hésitation
Un sentier qui descend vers le fond d’un vallon.
Cahin caha marchons en suivant les restanques
Après bien des arrêts car toujours quelqu'un manque
Nous trouvons le chemin marqué de traces jaunes
Qui nous conduit au port où souffle la béjaune.
La randonnée reprend au rythme très tranquille
Imposé par le pas de certains volubiles
Nous montons à présent jusque vers un hameau
Qui porte un joli nom, village de Talau.
Là nous nous restaurons face au Canigou
Les plats que nous mangeons, ils sont à notre goût
Le vieux Francis Pages nous offre une table
Puis nous fait visiter chapelle et retable.
Une dame essoufflée reprend alors des forces
Elle en a bien plus qu’elle croit sous l’écorce
Nous échangeons des mots avec le vieux monsieur
Heureux de constater qu’il n’a pas rejoint Dieu.
Le repas terminé, la route reprenons
Le soleil tape fort, et le temps est splendide
Le chemin de retour à un tracé limpide
Encore un effort et puis nous arrivons.
Pour voir c’est la surprise, aurions-nous fait méprise
Le groupe le plus lent arrivé bien avant
Le chemin qu’ils ont pris était de fait plus court
Nous avions bonne mine, d’avoir fait tout ce tour !
Nous nous rappellerons la boucle de Talau
Nous n'avons pu crier j'avoue taïaut taïaut
Mais nous ne garderons que de bons souvenirs
De ces péripéties et de tous nos bons rires.

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