Jy étais autrefois.
Publié le 03 août 2025
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La vie était tranquille dans ce petit village
Les moutons y faisaient partie du paysage
La maison était toute entourée de grands pins
Trônait à ses côtés un très ancien moulin.
Pour me rendre à l’école il me fallait marcher
Les cailloux du chemin, tous, je les connaissais
Les asperges sauvages, les fruits des amandiers
En fonction des saisons j’aimais les ramasser.
Mes frères et mes sœurs, gais compagnons de jeux
Dans notre grand jardin, je courais avec eux
Nous y étions surpris, là, par un hérisson
Ailleurs des araignées nous donnaient des frissons.
Avec mes grands frères nous partions à l’assaut
En grimpant dans les arbres, nos grands mats de bateaux
Et rendus tout là-haut nous dénichions des pies
Capturions les cigales en lançant de grands cris.
En fin d’après-midi penchés sur nos cahiers
Nous faisions nos devoirs avant d’être appelés
Autour de la grand table pour ensemble dîner
Nous nous couchions très tôt, il n’y avait la télé.
Des six heures avant l’aube, il fallait se lever
Je n’avais que dix ans, à la ville j’allais
L’autocar on n’avait le droit de le rater
Car se rendre à l’école était chose sacrée.
Je vivais dans la bulle d’un monde enchanté
Bien loin des turbulences qui ailleurs secouaient
Déjà une planète que je ne connaissais
Qu’à travers tous les livres qu’alors je dévorais.
Les livres en ce temps étaient tous mes voyages
Ceux que j’accomplissais en parcourant leurs pages.
Des contes et légendes tous peuplés de génies
Ou un Monte-Cristo me tenait compagnie.
Peut être ai-je rêvé cette époque effacée
Par le temps et l’histoire que les hommes ont écrite
Mais cette vie d’avant, vit là, dans mon passé
Aussi merveilleuse que je vous l’ai décrite.
Les moutons y faisaient partie du paysage
La maison était toute entourée de grands pins
Trônait à ses côtés un très ancien moulin.
Pour me rendre à l’école il me fallait marcher
Les cailloux du chemin, tous, je les connaissais
Les asperges sauvages, les fruits des amandiers
En fonction des saisons j’aimais les ramasser.
Mes frères et mes sœurs, gais compagnons de jeux
Dans notre grand jardin, je courais avec eux
Nous y étions surpris, là, par un hérisson
Ailleurs des araignées nous donnaient des frissons.
Avec mes grands frères nous partions à l’assaut
En grimpant dans les arbres, nos grands mats de bateaux
Et rendus tout là-haut nous dénichions des pies
Capturions les cigales en lançant de grands cris.
En fin d’après-midi penchés sur nos cahiers
Nous faisions nos devoirs avant d’être appelés
Autour de la grand table pour ensemble dîner
Nous nous couchions très tôt, il n’y avait la télé.
Des six heures avant l’aube, il fallait se lever
Je n’avais que dix ans, à la ville j’allais
L’autocar on n’avait le droit de le rater
Car se rendre à l’école était chose sacrée.
Je vivais dans la bulle d’un monde enchanté
Bien loin des turbulences qui ailleurs secouaient
Déjà une planète que je ne connaissais
Qu’à travers tous les livres qu’alors je dévorais.
Les livres en ce temps étaient tous mes voyages
Ceux que j’accomplissais en parcourant leurs pages.
Des contes et légendes tous peuplés de génies
Ou un Monte-Cristo me tenait compagnie.
Peut être ai-je rêvé cette époque effacée
Par le temps et l’histoire que les hommes ont écrite
Mais cette vie d’avant, vit là, dans mon passé
Aussi merveilleuse que je vous l’ai décrite.

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