Jusquà plus soif.

Vivre jusqu’à plus soif c’est là but fort commun 
Car étancher sa soif est l’envie de chacun.
Mais combien n’ont plus soif au bout de leur chemin
Épuisés de lutter contre vents et chagrins ?

Quand lorsque tout ça bien, que la vie est au beau
Qui ne voudrait alors en profiter longtemps
Le bonheur, le plaisir, l’amour ne sont de trop
Dès lors que dans la chair n’éclatent pas les maux.

Nous sommes au diapason de nos courants intimes
Et lorsqu’ils se dérèglent nous en sommes victimes
Nous ne résonnons plus aux ondes du bonheur
Lorsque le corps n’est plus que souffrances ou douleurs.

Bien sûr que ce n’est pas à un simple bobo
Que l’esprit ça céder et tout jeter à l’eau 
Je parle de douleurs qui taraudent sans cesse 
Et que ne vont calmer les potions ou les messes.

Alors ceux là prieront afin qu’on les délivre 
Qu’on ne s’acharne pas en actes inutiles.
Ils ne voient plus en quoi ce serait bon de vivre
Les retenir de force n’est-ce pas chose vile ?