Jusqu’à la folie ?
Contre tous vents contraires, s’avancer malgré tout
Ouïr les bruits d’orage, mais croire au printemps,
Malgré de noirs échos, rire fort jusqu’au bout,
Voir choir les dominos, penser qu’on a le temps.
Car l’humain est ainsi qu’il veut croire au possible
Au point que son déni devient force étrange
Il ne veut voir ses fautes, pas plus changer de cible
Ni à la vérité donner la part des anges.
Souvent il revendique un discours de raison
Et jusqu’à la folie, il veut avoir raison
Qu’importe si le feu ravage sa maison
Il niera jusqu’au bout qu’il en est la raison.
Penserais-je à quelqu’un, cela ne fait de doute
Je le dis haut et fort et ce quoiqu’il m’en coûte :
Qui peut en même temps défendre un seul cap
Alors que tous les autres hurlent au handicap ?
La confiance donnée peut être retirée
Si l’on se sent trahi par qui l’a réclamée.
Quand même Jupiter s’en vient prier Alcmène
Qui ne sait s’excuser de là où il nous mène ?
Parlera-t-il enfin et pour nous dire quoi ?
Quand devant tous nos cris il est demeuré coi !
Son orgueil saura-t-il se dissoudre un peu
Pour sortir un pays qui bientôt plus n’en peut !
Contre tous vents contraires, s’avancer malgré tout
Ouïr les bruits d’orage, mais croire au printemps,
Malgré de noirs échos, rire fort jusqu’au bout,
Voir choir les dominos, penser qu’on a le temps.
Car l’humain est ainsi qu’il veut croire au possible
Au point que son déni devient force étrange
Il ne veut voir ses fautes, pas plus changer de cible
Ni à la vérité donner la part des anges.
Souvent il revendique un discours de raison
Et jusqu’à la folie, il veut avoir raison
Qu’importe si le feu ravage sa maison
Il niera jusqu’au bout qu’il en est la raison.
Penserais-je à quelqu’un, cela ne fait de doute
Je le dis haut et fort et ce quoiqu’il m’en coûte :
Qui peut en même temps défendre un seul cap
Alors que tous les autres hurlent au handicap ?
La confiance donnée peut être retirée
Si l’on se sent trahi par qui l’a réclamée.
Quand même Jupiter s’en vient prier Alcmène
Qui ne sait s’excuser de là où il nous mène ?
Parlera-t-il enfin et pour nous dire quoi ?
Quand devant tous nos cris il est demeuré coi !
Son orgueil saura-t-il se dissoudre un peu
Pour sortir un pays qui bientôt plus n’en peut !

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