Jusqu’à baisser les bras….
Publié le 24 octobre 2025
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Toi qui n’a plus ni ongles, ni griffes ou ni dents
Pour t’accrocher au monde et lui dire : attend !
Ne va donc pas si vite où les hommes te mènent
J’ai pour toi, bien que vieux, les grands yeux de Chimène.
Toi qui a beau hurler : regardez plus dehors
Vous tous qui nous menez tout droit hors du décor !
Emploie toi à chanter, à goûter, et à vivre
Tant qu’il est temps encore la vie d’un homme libre.
Toi qui ne va laisser après toi que des pleurs
Et aussi des regrets de n’avoir rien pu faire
Pour empêcher cela quand c’est bientôt l’enfer,
Ne gâche ces instants où survit le bonheur.
Tant d’autres ont essayé d’appuyer sur les freins
Sans succès on dirait que plus vite est le train
Auquel on s’en va tous en glissant sur des rails
Que suit l’humanité jusqu’à ses funérailles.
Toi qui par chance vit loin de ces grandes villes
Ou les gens par millions s’entassent et s’agitent
Savoure les moments de tes journées tranquilles,
Entouré de forêts où le cerf toujours gîte.
Ailleurs c’est la folie alors que tout bascule
Que la guerre progresse, les libertés reculent
Ici tu jouis encore du vol des libellules
De couchers de soleil si beau au crépuscule.
Tu n’écris plus jamais en pensant à l’après
À tous ceux qui viendront, tu laisses tes regrets.
Tu sais que chaque jour est un jour de gagné
Pour ceux qui ne sont pas, hélas, encore nés.
Pour t’accrocher au monde et lui dire : attend !
Ne va donc pas si vite où les hommes te mènent
J’ai pour toi, bien que vieux, les grands yeux de Chimène.
Toi qui a beau hurler : regardez plus dehors
Vous tous qui nous menez tout droit hors du décor !
Emploie toi à chanter, à goûter, et à vivre
Tant qu’il est temps encore la vie d’un homme libre.
Toi qui ne va laisser après toi que des pleurs
Et aussi des regrets de n’avoir rien pu faire
Pour empêcher cela quand c’est bientôt l’enfer,
Ne gâche ces instants où survit le bonheur.
Tant d’autres ont essayé d’appuyer sur les freins
Sans succès on dirait que plus vite est le train
Auquel on s’en va tous en glissant sur des rails
Que suit l’humanité jusqu’à ses funérailles.
Toi qui par chance vit loin de ces grandes villes
Ou les gens par millions s’entassent et s’agitent
Savoure les moments de tes journées tranquilles,
Entouré de forêts où le cerf toujours gîte.
Ailleurs c’est la folie alors que tout bascule
Que la guerre progresse, les libertés reculent
Ici tu jouis encore du vol des libellules
De couchers de soleil si beau au crépuscule.
Tu n’écris plus jamais en pensant à l’après
À tous ceux qui viendront, tu laisses tes regrets.
Tu sais que chaque jour est un jour de gagné
Pour ceux qui ne sont pas, hélas, encore nés.
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