Jouet
Publié le 03 août 2025
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Tu n’es que le jouet de ce à quoi tu crois.
A ce à quoi tu crois, quel crédit tu lui dois ?
Tu penses avoir compris par ce qui t’es connu
Mais ce qui t’es connu, à qui donc le dois-tu ?
La seule chose vraie est dans ce que tu donnes
Tu es alors toi-même dans ce que tu abandonnes.
Le chemin que tu ouvres lorsque tu fais ce pas
Toi seul en sait la trace et le but où il va.
Dans tout ce que tu prends est une part d’un autre
Qui peut être gredin ou bien un bon apôtre.
Où est ta liberté quand elle ne vient de toi ?
mais donner par amour est bien un libre choix.
Ne deviens-tu l’esclave des choses que tu as
Quand tu les accumules que tu en fais des tas ?
On ne peut t’enlever ce qui n’es pas à toi
Mais je veux comme toi une maison, un toit.
Que pourrais-je donner si je n’ai rien à moi
Ou même partager si rien entre mes doigts ?
Je ne suis le jouet des chansons des sirènes
Je ne prends que ma part et mon âme est sereine.
N’entends le toujours plus, ce à quoi il conduit
C’est bien sa faute si nous souffrons aujourd’hui.
À force de vouloir encore et puis encore
Nous fonçons tous ensemble tout droit dans le décor.
J’ai coupé tant de fils qu’avait ma marionnette
Que je ne danse plus aux sons des clarinettes
Je refuse de suivre tous les joueurs de flûte
C’est contre eux désormais que j’engage la lutte.
A ce à quoi tu crois, quel crédit tu lui dois ?
Tu penses avoir compris par ce qui t’es connu
Mais ce qui t’es connu, à qui donc le dois-tu ?
La seule chose vraie est dans ce que tu donnes
Tu es alors toi-même dans ce que tu abandonnes.
Le chemin que tu ouvres lorsque tu fais ce pas
Toi seul en sait la trace et le but où il va.
Dans tout ce que tu prends est une part d’un autre
Qui peut être gredin ou bien un bon apôtre.
Où est ta liberté quand elle ne vient de toi ?
mais donner par amour est bien un libre choix.
Ne deviens-tu l’esclave des choses que tu as
Quand tu les accumules que tu en fais des tas ?
On ne peut t’enlever ce qui n’es pas à toi
Mais je veux comme toi une maison, un toit.
Que pourrais-je donner si je n’ai rien à moi
Ou même partager si rien entre mes doigts ?
Je ne suis le jouet des chansons des sirènes
Je ne prends que ma part et mon âme est sereine.
N’entends le toujours plus, ce à quoi il conduit
C’est bien sa faute si nous souffrons aujourd’hui.
À force de vouloir encore et puis encore
Nous fonçons tous ensemble tout droit dans le décor.
J’ai coupé tant de fils qu’avait ma marionnette
Que je ne danse plus aux sons des clarinettes
Je refuse de suivre tous les joueurs de flûte
C’est contre eux désormais que j’engage la lutte.

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