Jen ai souvent rêvé
Publié le 03 août 2025
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De m’en aller flâner sur le dos d’un chameau
Sur la crête des dunes avec un grand chapeau
Ou du haut d’un ballon de voir un peu le monde
D’aller vérifier si la terre est ronde.
J’en ai aussi rêvé
De m’allonger tranquille tout près des cocotiers
Sur une plage blanche là-bas sous les tropiques
De descendre en pirogue sur un fleuve côtier
Sand être agressé par d’insistants moustiques.
J’en ai parfois rêvé
De me plonger dans l’eau parfumée d’un harem
Entouré d’odalisques à la peau couleur crème
D’aller sous un balcon jouer la sérénade
Ou assis sur un banc chanter une ballade.
Je n’ai jamais rêvé
D’être un conquérant, armé de pieds en cap
Allant sans état d’âme servir quelque tyran
D’être un financier obsédé par l’argent
Indifférent au sort qu’il inflige aux gens.
Je n’ai jamais rêvé
D’être un homme riche vivant dans un palais
Avec tout le luxe dont il peut se parer
D’être un politique au service de ceux
Qui n’ont jamais rien fait pour ceux qu’ils nomment gueux.
Et surtout, surtout
Je sais que je ne rêve
Quand tu es près de moi, alanguie dans les draps
Que je sens la chaleur de ton corps dans mes bras
Que je lis dans tes yeux la confiance et l’amour
Qui éclaire bien mieux que tout ça tous mes jours.
Sur la crête des dunes avec un grand chapeau
Ou du haut d’un ballon de voir un peu le monde
D’aller vérifier si la terre est ronde.
J’en ai aussi rêvé
De m’allonger tranquille tout près des cocotiers
Sur une plage blanche là-bas sous les tropiques
De descendre en pirogue sur un fleuve côtier
Sand être agressé par d’insistants moustiques.
J’en ai parfois rêvé
De me plonger dans l’eau parfumée d’un harem
Entouré d’odalisques à la peau couleur crème
D’aller sous un balcon jouer la sérénade
Ou assis sur un banc chanter une ballade.
Je n’ai jamais rêvé
D’être un conquérant, armé de pieds en cap
Allant sans état d’âme servir quelque tyran
D’être un financier obsédé par l’argent
Indifférent au sort qu’il inflige aux gens.
Je n’ai jamais rêvé
D’être un homme riche vivant dans un palais
Avec tout le luxe dont il peut se parer
D’être un politique au service de ceux
Qui n’ont jamais rien fait pour ceux qu’ils nomment gueux.
Et surtout, surtout
Je sais que je ne rêve
Quand tu es près de moi, alanguie dans les draps
Que je sens la chaleur de ton corps dans mes bras
Que je lis dans tes yeux la confiance et l’amour
Qui éclaire bien mieux que tout ça tous mes jours.

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