Jean dO.
Publié le 03 août 2025
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Qu’il était séduisant de langage et de gestes
Combien avec les mots il s’avérait très leste
Son sourire masquait derrière l’ironie
Ce qu’il savait du monde et de sa félonie.
Qu’ils sont rares ces gens qui semblent galéjer
Mais révèlent en eux tant de vraie gravité
Qui traversent la vie d’un pas qu’on croit léger
Mais n’ignorent en rien toute sa saleté.
C’est cela l’élégance de ne point accabler
L’autre de ses douleurs et de ses frustrations
Quand c’est en suffisance que l’on s’est vu frappé
De blessures profondes que l’on ne veut montrer.
C’est cela la prestance celle qui n’est donnée
La seule qui se gagne par ses propres succès.
Quand même l’on serait de ces âmes bien nées
Qui ont dès leur jeune âge fréquenté les sommets.
Est-ce à moi qu’il me manque encore aujourd’hui
Je n’en vois aucun autre pour être comme lui
À l’aise en toutes choses sans morgue pour autant
Il sera avec nous je le crois pour longtemps.
Combien avec les mots il s’avérait très leste
Son sourire masquait derrière l’ironie
Ce qu’il savait du monde et de sa félonie.
Qu’ils sont rares ces gens qui semblent galéjer
Mais révèlent en eux tant de vraie gravité
Qui traversent la vie d’un pas qu’on croit léger
Mais n’ignorent en rien toute sa saleté.
C’est cela l’élégance de ne point accabler
L’autre de ses douleurs et de ses frustrations
Quand c’est en suffisance que l’on s’est vu frappé
De blessures profondes que l’on ne veut montrer.
C’est cela la prestance celle qui n’est donnée
La seule qui se gagne par ses propres succès.
Quand même l’on serait de ces âmes bien nées
Qui ont dès leur jeune âge fréquenté les sommets.
Est-ce à moi qu’il me manque encore aujourd’hui
Je n’en vois aucun autre pour être comme lui
À l’aise en toutes choses sans morgue pour autant
Il sera avec nous je le crois pour longtemps.

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