Je ne suis de ces hommes.
Publié le 03 août 2025
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Le merle au bec jaune est venu me narguer
Picorant la pelouse, comme si je n’y étais.
De le voir à mes pieds, comment puis m’en plaindre
Je ne suis de ces hommes, que cet oiseau peut craindre.
L’abeille industrieuse est venue se poser
Sur mon bras qui est nu, elle ne m’a piqué
De la voir si à l’aise, comment m’en étonner
Je ne suis de ces hommes, qui les ont dans le nez.
La truite vif argent s’approche de la berge
Où très nonchalamment, un de mes pieds j’immerge
Je la vois si curieuse, de cet étrange appât
Mais un instant ne songe, en faire mon repas.
L’écureuil de son arbre est descendu avide
Des graines que je lui tends d’une main impavide
Je le vois si gourmand malgré sa méfiance
Sait-il je suis un homme à qui faire confiance.
La biche dans un pré, broute tranquillement
Elle me voit l’approcher, sans un sourcillement
Elle est un peu inquiète mais ça ne dure guère
Je ne suis de ces hommes qui eux lui font la guerre.
Picorant la pelouse, comme si je n’y étais.
De le voir à mes pieds, comment puis m’en plaindre
Je ne suis de ces hommes, que cet oiseau peut craindre.
L’abeille industrieuse est venue se poser
Sur mon bras qui est nu, elle ne m’a piqué
De la voir si à l’aise, comment m’en étonner
Je ne suis de ces hommes, qui les ont dans le nez.
La truite vif argent s’approche de la berge
Où très nonchalamment, un de mes pieds j’immerge
Je la vois si curieuse, de cet étrange appât
Mais un instant ne songe, en faire mon repas.
L’écureuil de son arbre est descendu avide
Des graines que je lui tends d’une main impavide
Je le vois si gourmand malgré sa méfiance
Sait-il je suis un homme à qui faire confiance.
La biche dans un pré, broute tranquillement
Elle me voit l’approcher, sans un sourcillement
Elle est un peu inquiète mais ça ne dure guère
Je ne suis de ces hommes qui eux lui font la guerre.

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