Je ne sais rien de vous.

Je sais tant du passé, de vous si peu de choses
Auriez vous donc vécu de moments si peu roses
Que vous n’en voulez pas parler même un peu
Et que vous préférez goûter l’instant heureux.

A contempler vos traits, je devine les marques
Que la douleur imprime souvent au coin des yeux
Les coins de votre bouche en dehors des sourires
Ont le pli d’amertume des durs moments à vivre.

Je voudrai oh combien gommer ces tristes traces
Poser sur votre peau, partout sur le visage
Le baume le meilleur, le plus beau maquillage 
Les marques du bonheur pour qu’elles les efface.

Je ne sais rien de vous mais cela ne m’importe
Donner moi la confiance où peut croître l’amour.
Je n’aurai pas de trop de toute une existence
Pour faire de vos nuits la caresse de vos jours.

Quand j’ai pris votre main, elle tremblait un peu
Était-ce de la peur, née de bien trop d’adieux ?
J’espère votre main dans ma main très tranquille
Pas comme l’oisillon dans son nid si fébrile.

Je ne sais rien de vous, mais je sais que je veux
Vous offrir le meilleur dans tout ce que je peux
L’avenir me dira si je vous ai comprise
Ou si tout mon discours n’était qu’une méprise.